Le général Odierno, bras droit du général David Petraeus en Irak, a également suggéré de maintenir la pression sur les mollahs. Le grand intérêt de cette déclaration est qu’elle évoque un soutien iranien aux « extrémistes chiites ».

A la veille du voyage d’Ahmadinejad en Irak, les américains avaient encouragé leurs alliés irakiens membres des milices tribales sunnites (« les forces du réveil ») à déclarer que les mollahs avaient des liens avec Al Qaeda. Bien que ces liens existent et pas uniquement en Irak, aucun politicien ou général américain n’avait commenté cette déclaration irakienne. Cette déclaration surprenante devait servir d’avertissement aux mollahs afin qu’ils se montrent plus coopératifs et acceptent de s’asseoir à la table des négociations avec les américains pour trouver les bases d’une entente régionale.

Nous ignorons si la délégation iranienne et les américains ont pu trouver un terrain pour nouer le dialogue, mais la présente déclaration du général Odierno efface la déclaration des « forces du réveil » et limite l’étendue de l’ingérence des mollahs en Irak. En plus elle la limite à un soutien des groupes qui sont parmi les moins actifs en Irak. Ajouté à ceci l’accueil chaleureux réservé à Ahmadinejad par le 1er ministre irakien Nouri al-Maliki et vous retrouvez réunies les conditions pour une éventuelle reprise du dialogue bilatéral.

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