Dernier ânonnement d’Ahmadinejad avant son envol
14.09.2005 ( commentaires )
En développant son programme nucléaire, l’Iran part de l’idée que l'énergie nucléaire appartient à l'humanité toute entière, a déclaré aux journalistes mardi à Téhéran Ahmadinejad.
Le docteur-président s’est rendu ensuite à New York pour participer à la 60e session de l’Assemblée générale des Nations unies.
« Dans le cadre du prochain forum international, nous nous apprêtons à porter notre position en la matière à la connaissance des participants à la session et de proposer nos nouvelles initiatives concernant le règlement du problème nucléaire iranien », a indiqué Ahmadinejad.
Au cours de son intervention devant le sommet, Ahmadinejad envisage également de soulever les questions :
de la lutte contre le terrorisme,
de la non-prolifération des armes de destruction massive et
du respect des droits de l'homme.
Le régime des mollahs a choisi de sortir le nom d’Ahmadinejad lors des élections truquées de cet été afin de justifier le soi-disant durcissement des points de vue iraniens dans les négociations nucléaires. Il advint ce à quoi nous assistons depuis le 8 août (reprise des activités à Ispahan).
Le passé d’Ahmadinejad est le point faible de cette stratégie. Si le régime avait déclaré président « un modéré », ce dernier aurait pu proposer le même durcissement, mais, ce régime garde ses « modérés » comme des jokers afin de disposer d’un plan B. D’ailleurs, les dissidents iraniens, ceux qu’on prétend en danger, comme les Ebadi, Ganji, Sazgara et autres sont particulièrement discrets au sujet du nucléaire et attendent sagement leur heure pour prendre le relais du frustre soldat de la révolution, Ahmadinejad.
Ce régime veut la bombe et non pas le nucléaire civil. Ce régime finance le terrorisme et forme les terroristes dans des camps sur le sol iranien et au Liban. Ce régime bafoue toutes les libertés fondamentales. Il serait intéressant d’écouter Ahmadinejad ânonner ses vérités sur des sujets aussi graves que respect des droits de l’homme ou la non-prolifération, mais son discours devra surtout mettre fin à l’hypocrisie des soi-disant dissidents du régime.
La véritable faiblesse du régime n'est pas Ahmadinejad. Le véritable handicap pour la survie du régime n’est pas la cohorte des mollahs et des Gardiens de la Révolution égorgeurs, violeurs et insatiables mais les fades figures de « dissidences » qui n’ont jamais dénoncé ces 26 ans de crimes perpétuels et restent fidèles à la révolution islamique sans l’ombre d’un regret.
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