« Il n’est pas question de revenir à une suspension des activités d’Ispahan », a déclaré Mottaki [1] dans sa première conférence de presse depuis sa nomination à ce poste en août.

Le ministre a également souligné qu’il n’existait « aucune base légale pour renvoyer le dossier du nucléaire iranien devant le Conseil de Sécurité de l’Onu ».

« Il est naturel qu’un tel envoi aura des conséquences. Mais à ce stade, je ne veux pas discuter de ce que seront les répercussions », a ajouté M. Mottaki.

Une telle décision « sera synonyme d’un jeu où les deux parties seront perdantes et nous ne voulons pas entrer dans un tel jeu. Nous préférons un jeu où les deux parties sont gagnantes », a-t-il dit.

Il a affirmé que l’Iran était « en faveur de la poursuite des négociations sans conditions avec les Européens et faisait des efforts dans ce sens ».

M. Mottaki a ajouté qu’Ahmadinejad dévoilerait « sa nouvelle initiative » pour sortir les négociations de l’impasse lors de son voyage à New York pour participer à l’Assemblée générale des Nations Unies , qui débute mercredi.