Semaine meurtrière : 3 pendaisons et 7 condamnations à mort 08.09.2005 Un homme du nom de Houshang Bameri a été pendu vendredi à Iranchahr (sud-est de l’Iran). Il était accusé d’avoir tué deux agents des milices et deux membres d’un mouvement armé [1] ont été pendus dans la prison d’Oroumieh (Rezaayieh) samedi. La presse iranienne a rapporté que sept personnes dont un mineur ont été condamnées à mort la semaine dernière. La dernière vague de pendaisons remonte au 23 Août quand quatre jeunes iraniens ont été pendus à minuit sur une place publique dans la ville portuaire de Bandar-Abbas. Le même jour, le Tribunal Révolutionnaire de Téhéran avait condamné trois personnes à la pendaison et le procureur révolutionnaire d’Arak s’était plaint d’un emploi du temps chargé en raison de 30 pendaisons programmées …
En Iran, 109 délits sont passibles de la peine de mort par pendaison, décapitation, lapidation ou précipitation du haut d’une falaise (peine réservée aux homosexuels). Guerre contre Dieu, trahison, espionnage, meurtre, attaque à main armée, trafic de drogue, viol, sodomie répétée, adultère, prostitution, apostasie et dernièrement « troubles à l’ordre public » sont passibles de la peine de mort en Iran. De nombreux opposants sont condamnés à la peine capitale et exécutés après avoir été inculpés pour toutes sortes de délits car la « République Islamique » ne reconnaît pas l’existence des prisonniers politiques. [1] Il s’agirait d’Esmaïl Mohammadi et Mohammad Panjbini. Mohammadi appartenait à Komaleh, un mouvement extrémiste aux méthodes expéditives et violentes. Komaleh recevait des fonds de Saddam Hussein. |