Il a d’abord eu des mots pour la France et ceux qui avaient rédigé son discours s’étaient inspirés des rhétoriques de base du Quai d’Orsay. C’est ainsi que le petit rat de Téhéran a évoqué la France comme les diplomates français évoquent l’Iran : « un grand peuple, une grande civilisation qui doit jouer un rôle régional. »

Voici la version d’Ahmadinejad : « La France est une grande nation cultivée qui peut jouer un rôle sur le plan international. Nous avons toujours eu de très bonnes relations bilatérales, malheureusement le nouveau gouvernement français manque de discernement sur les affaires internationales et il semble qu’il ait besoin de temps pour s’améliorer, s’il y parvenait, il retrouverait la place qui lui revient. Evidemment, nous espérons qu’ils (les français) auront le temps nécessaire pour y parvenir ».

Ahmadinejad a sincèrement souhaité que les politiciens français puissent atteindre le point essentiel du discernement sinon leur peuple (si cultivé) se sentirait « honteux ».

Après ses effusions amicales pour la France, la souris qui se prend pour l’ours Russe a également dispensé des conseils aux Européens. Selon Mahmoud, il est enfin temps pour que les chefs d’Etat de certains pays européens agissent de façon indépendante.

« Une politique indépendante de certains états européens sera dans leur propre intérêt », a souligné Ahmadinejad en pensant un peu à une certaine nation dont les dirigeants manqueraient de discernement.

Dans la même intervention, notre spécialiste en amplification de crise nucléaire a rejeté l’existence d’une proposition russe pour sortir de la crise. En somme, une belle journée pour Mahmoud qui a fait ce qu’il fait de mieux, agiter l’air.

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