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Iran : Pendaisons et terminologies homophobes
01.10.2007

Trois Iraniens reconnus coupables de viols ont été pendus au petit matin en public dans un complexe sportif de la petite ville de Babol.



Hadi Jafartabar, Mirhadi Mirtaghi et Shoja Moussavizadeh avaient été reconnus coupables du viol de douze femmes dont la plupart étaient des étudiantes. Ces pendaisons portent à 207 le nombre d’exécutions cette année, selon un décompte effectué par l’AFP à partir d’informations de presse et de témoignages.

Le régime des mollahs ne diffuse des noms de condamnés à mort que dans le cas où il s’agit de prisonniers politiques. Dans ces cas, le régime les accuse de ce qu’il y a de pire selon l’opinion ou selon ses propres critères. C’est le cas de ces trois-là qui ont été accusés de viols comme d’autres avaient été accusés de sodomie, mot qui dans les critères des mollahs signifie homosexualité.

Ces deux mots (homosexualité et sodomie) sont désormais bannis de la littérature judiciaire des mollahs qui ne désirent plus affronter les lobbies Gay. L’AFP Iran qui se comporte comme le porte-parole du régime des mollahs a également fait des changements dans ses terminologies : sur la liste des motifs d’exécution qu’elle fournit en fin de chaque dépêche de pendaison, l’AFP Iran a remplacé le mot sodomie par le mot pédérastie [1], qui est censé être plus politiquement correct mais assimile quand même les homosexuels à des pédophiles !

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[1Sodomie - Pédérastie
- Copie de la dépêche de l’AFP

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Iran : Trois violeurs pendus en public | Cyberpresse | AFP