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Iran : 12 millions de mendiants !
15.08.2007

Les nouvelles qui nous arrivent du pays des mollahs ont de quoi surprendre. Il y a quelques jours, dans une annonce pessimiste pour la France mais optimiste pour l’Iran, le régime avouait que 9 millions d’iraniens vivaient en dessous du seuil de pauvreté. Il suffit de lire la presse iranienne tous les jours pour comprendre que la réalité et bien plus préoccupante.

Le 24 juillet, Docteur Mohammad Abassi, le ministre de la coopération nationale, avouait que 85% des jeunes de 20 à 25 ans soit 9 millions d’iraniens étaient totalement démunis, sans emploi, sans aucun revenu et dans l’impossiblité de se loger. Ils vivent généralement en famille où chaque membre essaie d’apporter de quoi nourrir aux autres. Les parents ont souvent 2 à 3 jobs et les enfants de bas âge travaillent également.

Le pourcentage de la population touchée par la pauvreté est effectivement de l’ordre de 85% et parmi ces 85% de pauvres qui représentent 59 millions de personnes, 12 millions seraient même réduits à la mendicité. Initialement, les parents envoyaient les petits mendier afin de stimuler la pitié des passants, mais désormais ils envoient les enfants travailler et ils ont mis au point de nouvelles techniques pour gagner plus. Selon le responsable social de la région de Téhéran, il y a quelques nouvelles techniques de mendicité actuellement en vogue à Téhéran.

La 1ère technique : Le mendiant montre une prescription médicale d’un montant élevé, et dit qu’il ne peut se procurrer ces médicaments pour se soigner. Soit il obtient une aumône, soit son interlocuteur lui achètre les médicaments et dans ce cas c’est presque mieux car il peut les revendre sur le marché noir des médicaments. En Iran tout se vend et s’achète sur les marchés noirs contrôlés par les mollahs ou les Pasdaran. Le marché noir des médicaments est contrôlé par la famille de l’actuele ministre des Affaires Etrangères, Mottaki qui est membre de la milice des Pasdaran.

La seconde technique : le « pauvre » se présente comme un voyageur en panne sèche de liquidité. En Iran, l’usage des cartes bancaires est très limité. Le « voyageur » s’adresse aux passants en prétendant qu’il a un chéquier et pas de liquide, il leur promet de faire un chèque contre du liquide. Le hic est que ces chéquiers sont des exemplaires périmés, annulés ou volés, ou encore vendus par les employés de banques sur le Bazar de Nasser Khosrow, le lieu de tous les trafics, y compris celui des médicaments.

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| Mots Clefs | Fléaux : Pauvreté (et Disparité) |