« Les victimes se plaignent du manque d'aide, nous sommes pour notre part prêts à apporter notre contribution à la population via le Croissant Rouge », Assefi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères Il a ajouté: « Si on a besoin de l'aide iranienne et si une demande en ce sens nous parvient, nous répondrons présents mais il faut d'abord nous assurer que semblable demande existe ».

Le Croissant Rouge iranien dispose de très peu de moyen. Des moyens inexistants car en Iran islamisé tout passe par l’oligarchie militaro religieuse des Pasdaran et des Mollahs.

Ces deux espèces invasives monopolisent l’ensemble des aspects de la vie politique et sociale en Iran. Ainsi les aides internationales dépêchées généreusement par les états étrangers et leurs citoyens au moment de la tragédie de Bam ont été détournés sans vergogne et les sinistrés vivent toujours dans des campements de fortune, deux ans après le tremblement de terre.

Le Croissant Rouge iranien est une façade pour l’enrichissement personnel des mollahs. Le détournement des aides financières a alerté les états tiers qui ont opté pour des aides en nature mais ces vivres, les tentes, les vêtements et surtout les médicaments ont été revendus sur le marché noir et ne sont jamais arrivés aux destinataires.

Concernant Bam, d’autres irrégularités ont marqué l’événement : l’interdiction d’accès du site aux bénévoles et le prise en charge du site par les Gardiens de la Révolution qui a soulevé bien de questions [1] . Sous prétexte de protection des orphelins, les filles ont été enlevées, emmenées sur le marché de Téhéran pour être vendues à des marchands Iraniens et étrangers. À aucun moment, les autorités du Croissant Rouge Iraniens n’ont essayé d’alerter l’opinion internationale [2] sur ce qui se passait à Bam et sur l’abandon prématuré des recherches qui a condamné des milliers de vies.

Le Croissant Rouge des mollahs n’est qu’une façade cache-misère des procédés d’un autre âge qui ont cours en Iran depuis plus de 26 ans.

L’offre du ministère des affaires étrangères des mollahs est tout simplement choquante. Et particulièrement plus choquant que des journalistes français puissent relater l’affaire, superficiellement, sans rappeler les détails du dossier noir du Croissant Rouge des mollahs.

Notons par ailleurs que les mollahs ont refusé l’aide de l’Israël pour Bam ou encore, ils avaient rejeté l’intervention des équipes cynophiles de l’UE en raison de la prescription de cet animal par les préceptes islamiques, avant de faire marche arrière.