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Iran : Deux frères devant l’échafaud
02.08.2007

Dix Iraniens ont été pendus publiquement en Iran, ce mercredi 1er Août, et deux autres seront pendus aujourd’hui. Les agences de presse du régime des mollahs ont immortalisé ces pendaisons et ont largement diffusé ces images ignobles.



La sentence à l’encontre des sept accusés a été appliquée sur deux sites distincts de Machhad, deuxième ville d’Iran. Comme d’habitude, les condamnés ont été accusés de viols, d’enlèvements, de vols ou encore d’actes indécents...

Certes, le taux de criminalité est très élevé en Iran, mais c’est très régulièrement que les mollahs pendent des prisonniers politiques sous de fausses inculpations. Ainsi, lors de la pendaison collective du 22 juillet 2007, au moins 3 des condamnés, Fazel Ramezani, Haj-Morad Mohammadi et Babak Doust-Hosseini, étaient des prisonniers politiques.

Le régime des mollahs multiplie les pendaisons publiques : ainsi ce jeudi, deux jeunes iraniens seront exécutés en public à Téhéran. Les deux hommes sont officiellement inculpés de « corruption et lutte contre Dieu ».

Hossein et Majid Kavoussi-Far, deux frères, ont tué en août 2005 Hassan Moghadass, un des plus féroces juges des tribunaux révolutionnaires islamiques du régime. Les deux frères seront pendus devant le bâtiment du complexe judiciaire où officiait ce juge.

En Iran, 109 délits sont passibles de la peine de mort par pendaison, décapitation, lapidation ou précipitation du haut d’une falaise (peine réservée aux homosexuels).

Guerre contre Dieu, trahison, espionnage, meurtre, attaque à main armée, trafic de drogue à partir de plus de cinq kilos d’opium, viol, sodomie répétée, adultère, prostitution, apostasie et dernièrement « troubles à l’ordre public » sont passibles de la peine de mort en Iran.

Ces pendaisons portent à au moins 54 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l’année, selon un décompte établi par l’AFP à partir d’informations de presse et de témoignages. L’an dernier, 154 personnes ont été exécutées dans la République islamique, selon ce même décompte.

- L’Iran a été le seul Etat à exécuter des mineurs : selon la loi en vigueur en Iran depuis la révolution islamique, un garçon peut être exécuté à partir de quinze ans et une fille à partir de neuf ans.

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