Au cours d’une conférence de presse dans la capitale malaisienne, El Baradei s’est dit optimiste en ce qui concerne les avancées récentes remportées avec les responsables iranien, tout en insistant sur le fait que Téhéran devra continuer à coopérer avec l’AIEA.

Or, pour l’heure, il n’y a eu aucune autorisation délivrée : Téhéran a uniquement promis d’étudier une demande de visite ! De plus, à entendre El Baradei utiliser le verbe « continuer », on croirait presque que les mollahs ont toujours collaboré avec l’AIEA, alors que nous sommes exactement dans le cas contraire et le régime des mollahs n’a jamais coopéré avec l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique.

El Baradei parle également de « pas positif en vue de résoudre le contentieux » : pourtant ce contentieux ne porte pas sur le droit de visite d’un site inachevé, mais sur le droit à l’enrichissement sur lequel Téhéran est intraitable depuis 2003 [1], date de la découverte de son programme nucléaire clandestin !

Enfin, précisons qu’El Baradei a la mémoire courte : il y a un an jour pour jour, les mollahs avaient non seulement réfusé toutes les offres de réconciliation, et rejeté une première mise en garde du Conseil de Sécurité, mais en plus ils avaient encore menacé de quitter le TNP.

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