Le régime a fait savoir que les dossiers de plusieurs de ces émeutiers avaient été transmis à la sous-direction de la sécurité de Téhéran et que les prévenus étaient incarcérés à Evine en isolement cellulaire.

Le placement en « cellules individuelles » est une trouvaille de génie du régime des mollahs. Ainsi aucun prisonnier ne sera en contact avec les « émeutiers », il n’y aura qu’une version de l’histoire, la version officielle. Ce sont des prisonniers virtuels : Personne ne les a vus et il n’existe aucune image d’eux montrant leur visage. Le régime peut donc pendre n’importe qui.

Les seules images existantes montrent des « émeutiers » de dos, portant des chemises bien repassées, des chaussures propres ou des tennis branchés, aucun n’essaye de dissimuler son visage, les seuls visages vus ont été brouillés par les agences de presse du régime.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

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Ces « émeutes » ont été mises en scène par le régime, exécutées par des employés des services des renseignements du régime à qui l’on a promis l’anonymat.

D’autres (choisis au hasard, que personne n’a vus) seront exécutés à leur place pour intimider la population. Le message est qu’il n’y aura pas de procès pour énoncer des condamnations à mort en cas d’un soulèvement même minime.

L’avenir nous dira si ces exécutions auront lieu, si les visages des condamnés seront à découvert ou pas. Si les visages sont cagoulés, le message sera : « si vous bougez, vous serez condamnés sans appel et mourrez anonymement ».

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