Ces déclarations sont généralement faites à des moments où le Conseil de Sécurité attend un geste de modération de la part du régime des mollahs. Ces provocations sont censées démontrer la détermination des mollahs à continuer leurs activités nucléaires.

Il s’agit pourtant d’une petite provocation car les centrales nucléaires produisent uniquement de l’électricité. Cependant cela reste de la pure intox : si les mollahs savaient comment construire une centrale nucléaire, ils auraient terminé la centrale de Bouchehr que la Russie refuse d’achever.

Après la première annonce, certains journalistes se sont hasardés à demander des précisions sur cette centrale de conception iranienne. Saïdi, le responsable de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), a dit qu’il ne connaissait ni la date du début des travaux, ni l’emplacement de cette dernière merveille technologique « indigène » de la république islamique.

Quant au délai de réalisation, il a évoqué une dizaine d’années. Même sur Bouchehr, les mollahs ne se font plus d’illusion et ils évoquent à présent une date de lancement en mars 2008, la mise en marche de cette centrale dépend du bon vouloir de la Russie.

Les mollahs continuent leurs annonces nucléaires dans la quasi-indifférence générale, mais il suffirait qu’ils mettent en marche la centrale de Bouchehr sans l’aide extérieure pour que l’on croie l’ensemble de leurs déclarations sur leur savoir faire nucléaire et les capacités de leurs savants.

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