A New Delhi, selon la radio, Larijani doit rencontrer le conseiller indien à la Sécurité Nationale, K. Narayanan, et « discuter de la paix dans la région et des liens étroits entre les deux pays ».

L’Inde appartient au Mouvement des non-alignés, dont les membres ont exprimé leur sympathie pour les efforts de l’Iran dans le domaine nucléaire.

• De plus, rappellent des experts, il existe toujours sur la table un grand projet de gazoduc entre l’Iran, d’une part, l’Inde et le Pakistan, d’autre part, qui marquerait la réconciliation des deux frères ennemis, devenus des puissances nucléaires. Un projet auquel s'oppose Washington.

La stratégie « diviser pour régner » qui a si bien fonctionnée ne contribue pas à créer un climat de confiance avec les futurs alliés comme l’Inde.

L’Inde, futur 3e puissance mondiale, veut s’affirmer sur le plan international comme un partenaire économique fiable et responsable : il ne sait plus quoi faire de ces Mollahs encombrants et incorrigibles. Le rapprochement avec l’Iran est surtout au bénéfice de l’Inde qui possédera un atout supplémentaire dans ces négociations avec les Américains ou même les Chinois.

En essayant de prouver qu’ils disposent d’une réserve d’alliances au sein des Non-alignés, les Mollahs étalent au grand jour l’étroitesse de leurs marges de manœuvre.

 C’est l’affolement dans le camp des mollahs.

Fins joueurs, les Mollahs tentent une manoeuvre de diversion : Le déplacement de Larijani en Inde se fait dans le but d’affoler l’UE qui continue de craindre pour ses intérêts économiques en Iran.

Reste à savoir, si l’Europe donnera une nouvelle orientation à sa diplomatie ou continuera à vouloir marchander (en cachette) avec les Mollahs …

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