C’est la troisième fois en trois semaines que les députés de la majorité anti-syrienne tentent de contraindre Nabih Berri, chef du mouvement chiite Amal, à convoquer une session. Nous avions signalé, il y a plus d’un mois, un article du quotidien koweïtien d’Al Siyassa, selon lequel Khamenei avait demandé à Assad d’empêcher la création de ce tribunal avec l’aide de Nabih Berri, le rapporteur au Parlement libanais et de Nasrallah, le secrétaire du Hezbollah.

Depuis 1983, le régime des mollahs a un rôle central au Moyen-Orient. Les mollahs sont les acteurs occultes du conflit Israélo-palestinien. Afin de le demeurer, il leur est indispensable de contrôler le « chaos » au Liban, pays qui a le malheur d’être le voisin d’Israël.

Cependant, actuellement les mollahs sont dans l’incapacité d’utiliser le Hezbollah pour un coup de force en raison d’une forte opposition de l’Arabie Saoudite. C’est pourquoi ils concentrent leur efforts dans des actions de procédures politiques.

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