Afghanistan | La Russie estime que l’OTAN doit coopérer avec la Russie et le régime des mollahs (deux fournisseurs d’armes aux Talibans) afin de mettre fin au trafic de drogue en provenance d’Afghanistan et afin de stabiliser la situation dans ce pays. « Cette coopération correspond aux intérêts de la Russie », lit-on dans un rapport sur la politique étrangère russe publié mardi sur le site du ministère russe des Affaires étrangères (MID).

En décembre dernier, Jacques Chirac avait déjà formulé la même demande
afin de faire entrer le régime des mollahs dans l’OTAN. Trois semaine après on apprenait que les mollahs avaient placé un espion dans l’entourage du Commandant en chef de l’OTAN en Afghanistan. A présent, c’est Poutine qui intercède en la faveur des mollahs qui s’intéressent de très près à l’Afghanistan et surtout pour infiltrer les forces de l’OTAN dans cette région.

Irak | La Russie estime que, pour assurer le règlement de la situation au Proche-Orient, il faut y associer toutes les parties intéressées, (c’est-à-dire) la Syrie et l’Iran, lit-on dans le même rapport sur la politique étrangère russe publié mardi sur le site du ministère Russe des Affaires étrangères (MID).

Moscou souligne la nécessité « d’élaborer un système de sécurité régionale au Proche-Orient avec la participation de tous les pays de la région » : c’est-à-dire avec la participation de ces mêmes milices formées à l’école du Hezbollah qui ont pour objectif de contrôler le Chaos et non pas l’ordre au Liban et en Irak afin de saper l’autorité légale de ces deux pays.

« La création de ce système supposerait des garanties égales en matière de sécurité militaire, la création d’une zone exempte d’armes nucléaires, ainsi que des mesures de confiance efficaces en matière de sécurité », écrit Ria Novosti.

Garanties Régionales de Sécurité et zone exempte d’armes nucléaires : la première formule évoque la reconnaissance du Hezbollah (fournisseur d’agents pour « ce système imaginé par les Russes ») et la seconde évoque le démantèlement de la dissuasion israélienne.

« La Russie a pour objectif d’arriver à ce que les dirigeants d’Israël, de l’Autorité palestinienne et des Etats arabes prennent des décisions raisonnables pour mettre fin à la confrontation et placer les situations de conflit sur les rails du règlement politique. Pour l’instant, il n’y a pas d’alternative réaliste au Quartette en tant que mécanisme d’influence collective sur la situation du processus de paix au Proche-Orient, par conséquent, il faut contribuer à l’accroissement de son efficacité et de son dynamisme », lit-on dans ce document du ministère des affaires étrangères Russe.

L’alternative pour la Russie se traduit par la reconnaissance du Hezbollah et son déploiement dans tout le Proche-Orient. C’est ce que nous écrivions, il y a quelques mois dans un article explicite :
 La Russie ne veut pas renoncer à l’Iran.

L’empressement de la Russie s’explique en partie par les possibles retombées du Sommet Arabe qui peut effectivement déboucher sur la création d’un Etat Palestinien modéré qui priverait le régime des mollahs d’un de ses moyens de pression préférés.

La méthode Russe | Convoquer une conférence internationale sur le Proche-Orient (avec la participation des mollahs, de la Syrie, du Hezbollah et sans doute du Hamas) : c’est-à-dire une autre conférence que le Sommet Arabe.

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