Quatrième attaque de la semaine contre un représentant du régime des Mollahs
31.08.2005
Un commandant des Gardiens de la Révolution attaché aux Services de Renseignements a été attaqué hier soir vers 22H.30 et laissé pour mort dans la rue. Mais l’homme aurait survécu à ses blessures en ayant été ramassé par une patrouille.
Les attaques d'hommes masqués sont attribuées à des éléments opposés à la République Islamique. Depuis plus de trois ans, les bassidjis sont devenus les cibles favorites de ces attaques et ont reçus pour ordre de ne plus circuler seuls après le coucher du soleil.
Depuis la recrudescence des attaques de ce type, il semblerait qu’une sorte de terreur ait envahie les plus hautes sphères gouvernementales iraniennes. Le Tribunal Révolutionnaire de Téhéran a autorisé, cette semaine, tous les juges à porter des armes sur eux et d’en faire usage s’ils se sentent menacés.
Les iraniens ont choisi d’abandonner l’Insubordination Civique pour un combat moins inégal. Ce choix a l’avantage de créer un climat d'insécurité fort préjudiciable aux affaires.
On peut penser que bientôt les européens préféreront quitter l'Iran afin de ne pas tomber à leur tour sous les balles des assaillants inconnus pour cause de collaboration avec les Mollahs. .
Cette semaine :
- Le 28 août, Mohammad-Reza Aghazadeh, juge des Tribunaux Révolutionnaires, a été blessé à la joue droite par deux balles tirées à bout portant sous l’oeil droit.
- Le 23 Août, deux hommes masqués avaient vitriolé le président du Tribunal Révolutionnaire d’une banlieue de Téhéran.
- Le 23 Août, également, le Commandant des Pasdaran d’une ville du Sud a été abattu.
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