« Nous continuons à considérer le projet de Bouchehr comme un projet économique à part qui n’a rien à voir avec la précédente résolution, avec la résolution en gestation du Conseil de Sécurité et avec la discussion des Six ».

Par la même occasion, Tchourkine a formellement démenti les informations parues mardi dans le New York Times. Le quotidien américain, citant des sources diplomatiques Américaines, Iraniennes (?) et Européennes s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, avait laissé entendre que les russes avaient lancé un ultimatum contre les mollahs leur intimidant l’ordre de choisir entre l’enrichissement nucléaire et la livraison du combustible nucléaire pour la centrale de Bouchehr.

Selon Tchourkine, il s’agissait donc d’une « fausse nouvelle », ET… « Il n’y a eu aucune sorte d’ultimatum imposé par la Russie à l’Iran. »

Extraits de l’article | (un responsable de l’administration américaine :) « Nous ne savons pas quelles parts respectives jouent ici le commercial et le politique, mais, clairement, la tension monte entre les Russes et les Iraniens. Et ce n’est pas plus mal. » Plus optimiste, un diplomate européen estime, lui, que « nos désaccords avec les Russes sur les dangers d’un Iran nucléarisé sont tactiques. Fondamentalement, les Russes ne veulent pas d’un Iran nucléaire ».