L’Iran prêt à offrir des « garanties » sans suspendre l’enrichissement
14.03.2007
Le régime sinistre des mollahs s’est dit prêt mardi à garantir que son programme nucléaire ne sera pas détourné à des fins militaires, si ce dossier quitte la table du Conseil de sécurité de l’ONU. Cette demande qui cherche à briser le processus engagé et ramener le dossier dans une nouvelle série de négociations stériles a été proposée aujourd’hui par le ministre des affaires étrangères devant la Conférence du désarmement de l’ONU à Genève.
Manouchehr Mottaki, le ministre iranien des Affaires étrangères, un ex-barbouze spécialisé dans l’enlèvement des opposants en fuite s’est voulu rassurant avec son peu de vocabulaire de base.
« Afin de montrer que nous sommes prêts à résoudre ce problème, permettez-moi de souligner que si les 5+1 transmettent la question du nucléaire iranien du Conseil de sécurité à l’AIEA, mon pays sera prêt à offrir les garanties nécessaires afin de créer la confiance en matière de non-détournement de son programme nucléaire », a-t-il déclaré.
Précisions | Il est « complètement exclu » d’envisager une suspension de l’enrichissement d’uranium ! Et Mottaki a estimé que les pressions internationales ou qu’une nouvelle résolution ne changeraient rien à la détermination de la république Islamique ! Mais le régime est favorable à une solution négociée de son différent avec les pays occidentaux, pourvu que les discussions se déroulent « sans condition préalable » !
Les déclarations faites par les officiels du régime dans le cadre d’évènements internationaux à fort impact médiatique comportent toujours une phrase clef susceptible de créer l’événement et laisser entendre une possibilité de solution pacifique mais il convient d’écouter les discours jusqu’au bout pour s’apercevoir qu’il s’agit de la même volonté de refuser tout compromis (ou la même volonté de semer la zizanie).
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| Mots Clefs | Nucléaire : Négociations sans fins (Manoeuvres dilatoires) |
Comme nous l’avons écrit à maintes et maintes reprises, le problème n’est pas le régime des mollahs mais la complaisance de ses partenaires commerciaux Européens. Si ces derniers rejoignaient la coalition des états sanctionneurs, la Chine et la Russie seraient contraintes de suivre.
Manouchehr Mottaki, né en 1953, a été ambassadeur en Turquie, pays par lequel transitent les Iraniens qui fuient l’Iran. La Turquie est un des terrains de chasse du régime (enlèvements, torture et rapatriements forcés des opposants). Les Turques laissent faire.
Mottaki a fait carrière dans les Renseignements comme programmeur directeur des opérations internationales. Il a par la suite était vice-président de l’Organisation des Relations Islamiques. Cet organisme a pour mission la promotion internationale du fondamentalisme islamique et la coordination de l’exportation de la Révolution Islamique. À ce poste, Mottaki a eu pour mission le recrutement et la formation des terroristes étrangers.
Il a également été sous-directeur du service juridique et international du ministère des affaires étrangères. A ce poste, il encadrait les agents de la Division Qods en mission sur des opérations terroristes à l’étranger. Mottaki avait pour tâches de :
Fournir des passeports diplomatiques,
Prévoir et fournir tous les besoins logistiques pour la mission.
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