Le but de ces grandes manoeuvres d’une durée de trois jours est officiellement de permettre de mesurer le degré d’entraînement des forces des Pasdaran ainsi que leurs capacités de transmission mais aussi leur aptitude à travailler dans des opérations secrètes. Elles se terminent à la date limite fixée par la résolution 1737 du Conseil de Sécurité.

En d’autres termes, le propos n’est pas militaire mais médiatique. Le message subliminal du régime s’adressent à plusieurs interlocuteurs : d’un côté aux Etats-Unis et à l’ONU et de l’autre aux iraniens !

Sur le plan international, le régime veut avertir les Américains qu’il ne reculera pas : l’élément clef de cette opération est le choix de la date du déroulement des manoeuvres.

Sur le plan National, le régime annonce aux iraniens qu’il a des capacités sécuritaires et que la société est sous un contrôle total : l’élément clef de cette opération est le nombre des régions couvertes. L’insistance du régime à rappeler sa présence sécuritaire montre que le régime a conscience de la détermination des iraniens et de leur potentialité dangereuse. C’est une nouvelle façon pour le pouvoir de faire passer un message subliminal au peuple, à savoir : « nous sommes partout tout le temps et si vous manifestez la moindre velléité d’insoumission au pouvoir islamique, nous vous traiterons en ennemis et vous abattrons ».

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