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Iran : quelques détails négligeables pour Alexandre Adler
19.02.2007

Le Figaro : Chronique d’Alexandre Adler – 17 Février 2007 | En face, à Téhéran, une grande coalition modérée s’est mise en marche… car les déclarations de l’ancien ministre des Affaires étrangères sur Velayati, devenu aujourd’hui l’un des principaux conseillers du Guide Khamenei et accessoirement, l’interlocuteur privilégié des Russes, équivalent à un tremblement de terre : l’Iran n’exclut plus de revenir à un gel de ses expériences d’enrichissement de l’uranium, l’Iran se déclare d’accord avec l’approche russe et celle de l’AIEA, l’Iran se veut également solidaire sans états d’âme de l’actuel gouvernement chiite irakien, allié des États-Unis, et l’Iran annonce une grande ouverture économique. Velayati reconnaît l’existence du génocide juif et donne même quelques petits apaisements de forme à Israël.



Dans sa chronique du Figaro (ci-dessus), Alexandre Adler a encore loué les mérites des mollahs modérés. A son insu, Adler est un habitué de notre rubrique bonnet d’âne et de son plein gré, un voyageur assidu à Téhéran, il est reçu en ami et en repart avec de bonnes idées comme par exemple défendre les modérés comme Rafsandjani.

Nous avons été l’unique site qui a dénoncé le manque les dérives d’Alexandre Adler et sa mission de donner une image policée des assassins enturbannés du régime des mollahs. Depuis des années, Adler n’a cessé de chanter les louanges de Rafsandjani en essayant d’effacer le passif accablant de ce véreux assassin.

Rafsandjani est le commanditaire (entre autres) du plus grand attentat antisémite de l’histoire, celui de l’AMIA à Buenos Aires. Pendant des années, Adler l’a présenté comme un modéré « fréquentable ». Adler est devenu un peu plus discret depuis qu’un second mandat d’arrêt international pour crime contre l’humanité court contre Rafsandjani et ses complices pour cet attentat.

L’affaire du mandat d’arrêt contre Rafsandjani et ses complices reste bloquée par les rédactions des grands quotidiens pour x raisons, ce qui permet à Adler et ses compères à passer sous silence ce « détail » de la vie de Rafsandjani et de continuer à le dépeindre comme un modéré. [1]

A son grand regret, Adler évite de citer Rafsandjani et reporte son discours élogieux sur d’autres personnages moins en vue du régime. Le hasard de l’actualité l’a conduit à écrire sur Ali Akbar Velayati ! Selon lui, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Rafsandjani a reconnu l’existence du génocide juif et donne même quelques petits apaisements de forme à Israël ! Quel soulagement ! Il y a pourtant un tout petit détail gênant.

Velayati figure sur la liste des personnes recherchées par l’Interpol pour crime contre l’humanité dans l’affaire de l’AMIA. Velayati s’est rendu à Moscou où il aurait pu être remis à Interpol mais l’autre idole d’Adler, Vladimir Poutine a préféré, comme le Big Alexandre, ignorer ce détail.
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[1Rafsandjani et son fan club parisien | Alexandre Adler le présente comme un mollah pragmatique et fréquentable, sa collègue Delphine Minoui du Figaro en fait autant. En réalité, Minoui, de l’intérieur de l’Iran, déforme la réalité quotidienne et depuis Paris, c’est Adler qui bourre les crânes des lecteurs du Figaro. Vincent Hugeux de L’Express ignore aussi le rôle de Rafsandjani dans les attentats de Paris et de Buenos Aire. Les agents de presse du régime des mollahs sont disséminés dans la presse française et c’est eux qui choisissent les experts ès Iran qui sont consultés. |