Depuis la réunification des deux Yémen en 1990, ces minorités chiites sont en rébellion contre le gouvernement de Sanaa. Dernièrement ces rebelles auraient reçu en provenance de Téhéran quantité d’armes de toutes natures et s’en seraient déjà servis. Les « jeunes croyants » ainsi que s’est nommé le mouvement sont surtout actifs dans le nord du pays.

Selon Abdul Aziz Abdul Ghani, un porte-parole yéménite, les terroristes seraient maintenant dotés de missiles antichars (identiques à ceux fournis au Hezbollah). Dans son intervention à l’adresse des partis d’opposition yéménites de la semaine dernière, Abdul Ghani n’a jamais cité l’Iran mais selon tous les participants, lorsqu’il parlait des aides matérielles et financières étrangères reçues par les « jeunes croyants », tout le monde avait bien compris qu’il s’agissait du régime des mollahs. Mais la presse égyptienne du Caire, en reprenant cette information, ne s’est pas embarrassée de précautions oratoires ou diplomatiques et a expressément désigné la république islamique d’Iran.

Très récemment, le régime des mollahs a apporté son soutien militaire et logistique aux forces islamistes somaliens. L’objectif de tous les islamistes est la maîtrise de la Corne de l’Afrique et plus particulièrement le « pro-américain » Djibouti, pris en tenaille entre la Somalie et l’Erythrée. Le Dijobouti accueille sur son sol des régiments Américains, Allemands et Français. En dehors de sa proximité avec le Djibouti, le Yémen pourrait servir de base pour les islamistes chiites saoudiens.

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