C’est ainsi que depuis des années, depuis les présidences de Rafsandjani et Khatami, Téhéran a noué des liens étroits avec les FARC qui sont à la fois anti-américains et mafieux. E, outre, les mollahs ont développé des relations avec des pays comme le Nicaragua, le Pérou, Cuba, la Bolivie, l’Équateur et surtout le Venezuela.

C’est ainsi que Téhéran a proposé d’organiser, les 27 et 28 Février en Iran, le premier « Séminaire International sur l’Amérique Latine, son rôle et sa position dans le futur système international ». Téhéran espère pouvoir compter sur la présence de nombreux dirigeants de cette région qui ont boudé sa visite guidée des installations nucléaires. Les Argentins qui ont mis le patron du régime sous mandat d’arrêt international sont également conviés… « S’ils le veulent bien », a précisé Mottaki, le ministre des affaires étrangères de la république islamique iranienne.

Téhéran espère utiliser cette conférence pour montrer sa facilité à créer des fronts du refus et de déstabilisation le plus près possible du territoire américain, avec l’espoir de se montrer le plus menaçant possible. Et laisser croire qu’il utilisera ses pays comme bases arrières pour les diverses opérations de ses services secrets. Malgré sa volonté d’y arriver, les obstacles sont nombreux et en premier, ces pays ne désirent peut-être pas se montrer aussi menaçants que les mollahs. Cette conférence a été montée hâtivement après la décision des mollahs de différer l’aide promise à certains de ces pays. Affaire à suivre…

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