« L’Iran est un pays que nous respectons, avec lequel nous travaillons, auquel nous avons fait des propositions sur le nucléaire civil, sur les technologies, sur le commerce et en particulier sur l’OMC », a-t-il indiqué.

« Le 3 septembre, l’AIEA dira ce qu’elle pense des activités sensibles en Iran », a souligné M. Douste-Blazy.

Plus tôt à Paris, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que l’UE3 avaient décidé d’un commun accord de ne pas négocier avec l’Iran le 31 août, comme ils l’avaient proposé, en raison de la décision de Téhéran de suspendre l’application de l’accord de Paris.

Téhéran a critiqué mardi la décision de l’UE d’annuler des discussions sur le dossier nucléaire prévues le 31 août, y voyant une dénonciation des accords entre les deux parties.

L’Iran avait décidé de suspendre ses activités nucléaires sensibles en novembre 2004 dans le cadre de négociations avec la troïka européenne pour un accord de coopération.

Mais il a rejeté les propositions de coopération soumises par l’UE3 car elles excluent le droit à l’enrichissement, un processus qui selon les Occidentaux peut conduire à l’arme atomique.

Relisons ensemble les déclarations du Ministre : « La République Islamique des Mollahs est un état que nous respectons, avec lequel nous travaillons, auquel nous avons fait des propositions » ...

La Troïka continue de marchander.

• Relire les Notes relatives au discours d’Ahmadinejad