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Pas de pales françaises pour l’Iran
23.10.2006

Le gouvernement français a annulé un contrat de livraison d’hélicoptères pour la Marine iranienne. L’accord avait été signé il y a quelques années. Le directeur iranien de la protection civile maritime et des ports et batellerie a tout de suite accusé les USA, leurs reprochant d’être la cause de ce dédit français.



Selon lui la technologie moderne de ces appareils a été mise au point pour l’Iran par la France, mais que celle-ci était victime des pressions US. En attendant la république française vient d’envoyer un joli chèque à Téhéran, remboursement du prix déjà payé, frais et indemnités de ruptures de contrat... plus ce que l’on ne sait pas encore pour libérer l’otage Lherbier.

Et en redescendant des airs, c’est sur les routes que Téhéran a de nouveau soucis, une fois encore présentés comme d’origine américaine. Mercedes Benz serait victime de Chrysler, alors que ce dernier est une filiale de Mercedes.

Mercedes Benz a décidé de céder toutes ses participations dans Iran Khodro à cette dernière et de mettre un terme à leur joint-venture à 50/50. Pour les mollahs, cette rupture serait donc du fait de Chrysler, mais les raisons sont purement commerciales et tiennent de la banqueroute de l’économie iranienne. Il s’agit d’une chute de 100% des ventes des camions (d’anciens modèles déjà assemblés en Iran avant 1979), depuis l’envahissement des camions chinois de la marque Hugo.

Pourtant en 2004, 2005 et 2006, Mercedes Benz avait un programme ambitieux en république islamique, il avait fourni toutes les forces de l’ordre du régime avec de puissantes limousines, et certains dirigeants avec de rutilantes limousines blindées. Mercedes Benz comptait également construire quelque 5000 exemplaires par an du modèle E350, mais seulement une soixantaine de véhicules sont sortis des chaînes en une année. Malgré tout Mercedes Benz persiste à dire qu’il sera à nouveau sur le marché iranien. Cependant, la France continue à maintenir l’économie iranienne sous perfusion et Renault et Peugeot restent en Iran malgré une chute de leurs ventes due à la qualité piteuse de la Peugeot iranienne produite sous le soleil des mollahs.