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Iran : le problème n’est pas Ahmadinejad
17.10.2006

Ahmadinejad a encore rejeté la demande du Conseil de sécurité des Nations Unies de suspendre l’enrichissement d’uranium, affirmant que les activités nucléaires de l’Iran se font « dans le cadre des réglementations internationales », a affirmé Ahmadinejad.



« Les menaces et les pressions montantes contre les activités nucléaires pacifiques de l’Iran n’affecteront pas d’un iota la volonté de la nation iranienne de poursuivre sa voie (technologie nucléaire) », a souligné Ahmadinejad.

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Notes IRAN-RESIST | Or le problème ce n’est pas Ahmadinejad mais la complaisance latente dont « l’Iran » jouirait au sein des pays occidentaux, complaisance renouvelée par les politiques et par les journalistes, en particulier par ceux qui rédigent les dépêches de l’AFP. Ni les politiciens et ni les rédacteurs des dépêches ne jugent nécessaire de rappeler quels sont les droits de l’Iran en tant qu’état signataire du Traité de Non Prolifération. Voici les droits de l’Iran et quelques raisons d’état qui font taire les politiciens occidentaux. En lisant cet article, vous jugerez vous-même l’attitude suiviste de la presse.

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Pour en savoir +
- L’Iran a-t-il légitiment droit d’enrichir de l’uranium ?
- (18.05.2006)

Cet article date du 18 mai 2006, et dans sa conclusion nous évoquions un rapprochement entre l’Iran et l’Axe Sino-Russe et la possible adhésion de l’Iran à l’O.C.S (Organisation de Coopération de Shanghai). Au cas où vous seriez intéressés par plus d’informations sur ce sujet, nous vous invitions à lire :
- Iran nucléaire : Les leçons de Shanghaï
- (18.06.2006)

L’historique du nucléaire en Iran | En réalité, le régime des mollahs refuse d’appliquer à la lettre les engagements du pays en tant que signataire du Traité de Non Prolifération. En réalité, les mollahs n’ont pas signé ce traité, ils en ont hérité. Le traité avait été signé par le Shah d’Iran dont l’un des désirs était de réduire le rôle du pétrole comme combustible, de le remplacer par l’énergie nucléaire afin de consacrer le pétrole aux produits dérivés pétrochimiques. L’Iran avait été l’un des premiers à signer le TNP et il avait choisi en conformité avec l’esprit de ce traité de déléguer l’enrichissement à un consortium étranger.

Ce consortium s’appelait Eurodif. Afin d’assurer du combustible aussi bon marché que possible, le shah avait consenti un prêt d’un milliard de dollars à la France pour la création d’Eurodif. En échange l’état iranien avait droit à 10% de la production de combustible nucléaire civil produit par les Français. C’est d’ailleurs l’esprit de la dernière offre faite aux mollahs ; si ces derniers la refusent, c’est bien parce que le civil ou la production déléguée ne leur conviennent pas. Dans le cas où l’Iran n’aurait pas été victime de cette révolution, il serait actuellement doté d’une dizaine de centrales de technologie européenne qui auraient reçu un combustible gratuit, et dans le cadre d’inspection de l’AIEA, il aurait été l’exemple d’un pays musulman sous gouvernance laïque et ne nourrissant aucune haine anti-occidentale. Mais, nous ne sommes pas dans cette configuration. (Iran : Kofi Annan obtient le contraire de ce qu’il voulait ! | 4 Septembre 2006)