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La Cour des comptes Russe va contrôler Total sur le gisement de Khariaga
14.10.2006

La Cour des comptes de Russie va procéder en 2007 à la vérification de l’accord de partage de production du gisement de Khariaga, exploité par le groupe pétrolier français Total, a déclaré vendredi son président Sergueï Stepachine cité par l’agence Ria Novosti.



Fin septembre, le ministère russe des Ressources naturelles avait annoncé son intention de « vérifier » si Total respectait son « accord de licence », alors que plusieurs groupes, le russo-britannique TNK-BP et l’anglo-néerlandais Shell, sont dans le collimateur des autorités.

Le ministère des Ressources naturelles avait indiqué auparavant que Moscou disposait de justifications légales pour appuyer un éventuel retrait à Total de sa licence de développement.

De son côté, Total [1] a assuré respecter l’accord de partage de production sur Khariaga, contrat passé entre le gouvernement russe et les compagnies étrangères qui leur offre en principe des garanties de stabilité en échange d’un partage des revenus avec l’Etat russe. Et le président Vladimir Poutine, en visite à Paris, avait déclaré que « les rumeurs » d’un retrait de licence étaient « fortement exagérées ».

Le champ de Khariaga produit actuellement environ 20.000 barils par jour et fait l’objet depuis plusieurs années d’âpres disputes, le gouvernement russe accusant Total de retards excessifs dans l’avancement du projet.

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[1Total a déjà connu plusieurs revers en Russie. Il a été écarté lundi par le groupe russe Gazprom, avec quatre autres prétendants occidentaux, du projet gazier géant Chtokman en mer de Barents (nord). Deux jours plus tard, le groupe français a été débouté par la Cour d’arbitrage de Bruxelles dans une procédure qu’il avait engagée contre le pétrolier russe Rosneft pour voir reconnaître ses droits sur une partie du gisement de Vankor en Sibérie. Et en 2005, son offre d’acquisition de 25% du gazier russe indépendant Novatek avait été rejetée.