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Iran : mauvaises nouvelles pétrolières
09.10.2006

L’arme du pétrole des mollahs : il semble que cette arme soit avant tout un effort accru de communication sur le pétrole. Depuis des mois, chacun s’attendait à ce que la crise iranienne ne conduise à une flambée incontrôlable des prix et les experts autoproclamés officiant via le net parlaient même du baril à 500 $.



Chacun allait de sa prévision prédisant la chute de l’économie mondiale ou la fin des Etats-Unis et déconseillait la mise en application de sanctions à l’encontre de l’Iran. La réalité vient de balayer ces mauvaises littératures : malgré l’approche de l’hiver et le durcissement de la crise iranienne, la confiance est au beau fixe : depuis deux mois, les prix ont chuté de quelques 25% et évoluent actuellement autour de 60 dollars le baril.

Les niveaux de stocks sont en hausse et l’on prédit même que le prix du baril tombera sous les 45 $ en 2007 alors qu’en même temps, la demande augmentera de 1,5 million de barils/jour en 2007. on prédit également que l’équilibre de l’offre de la demande sera moins tendu. Que des bonnes nouvelles !

Cependant, ces bonnes nouvelles ne font pas les affaires du régime mollahs. Pourtant la baisse des prix n’est pas préjudiciable à l’économie : les mollahs vendent des droits d’exploitations à des prix minorés ce qui place le prix du baril iranien à 10 $ en moyenne (procédé de Buy-Back [[Le Buy-Back est l’offre qui permet à la République Islamique de vendre un droit d’exploitation d’un montant fixe pour les puits de pétrole. La capacité du puit est évaluée avant la vente et l’acheteur n’est pas tenu de réévaluer l’estimation au cours les forages. Ainsi, le prix correspond à une estimation invérifiable. Ce type de procédé permet de casser le prix du baril ( et le maintenir à 8 $) et de s’attirer la sympathie des pétroliers tels que Total. [Iran : une économie sous perfusion ->http://www.iran-resist.org/article2655] |]] ou prévente). Que le baril soit à 45 $ ou à 75 ou même à 5000 $, la surenchère profite à tous les producteurs de pétrole sauf à l’Iran : ce mécontentement des mollahs trouve son origine dans l’effondrement des diverses théories de crise internationale due à des sanctions ou à une attaque militaire contre les centres du pouvoir en Iran. La situation est réellement préoccupante pour les mollahs, la crise bat son plein, mais le pétrole descend et les stocks se gonflent en préparation d’une longue de période de privation de la production iranienne. Dès lors, le ministre iranien du Pétrole a déclaré que la république islamique soutenait une baisse du quota de production de l'OPEP. Officiellement, l’objectif annoncé par le ministre est de maintenir le niveau actuel du prix du pétrole. Or, les fluctuations des prix n’ont aucun effet sur l’économie iranienne, prisonnière du Buy Back, très concrètement, il s’agit de faire diminuer les stocks et par anticipation de préparer les fondations d’une crise économique qui ferait sombrer les Etats-Unis mais aussi la Chine et l’Europe, les partenaires commerciaux des mollahs. Ceci nous rappelle la risible théorie de [Bourse du Pétrole en Euro->http://www.iran-resist.org/article1932]. Le ministre iranien est confiant (sic) et s’active pour obtenir une baisse significative du niveau de la production de l'OPEP. Cette dernière pourrait décider éventuellement d'une réduction d'un million de barils de la production quotidienne des pays membres, mais les prix du pétrole sont retombés sous les 60 dollars et les investisseurs pensent que cette baisse de la production n’aura aucun effet sur les cours. WWW.IRAN-RESIST.ORG

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