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Iran : 2 femmes dans le couloir de la mort
14.09.2006

Khatami, l’émissaire des mollahs, était au Pays de l’oncle Sam, la plus vieille démocratie du monde et durant son séjour mouvementé, il n’a cessé d’affirmer que le régime islamique était une démocratie. Cependant, il convient de préciser que les femmes iraniennes demeurent exclues du Dialogue dont parle le mollah Khatami ou de la Tolérance et du Respect dans la république islamique d’Iran.



Ceci est aussi une réponse aux nombreux agents de désinformation qui agissent au sein des média français pour demander que l’on respecte les droits nucléaires de l’Iran en vertu de la place accordée aux femmes par le régime des mollahs !

Les deux derniers de cette catégorie féministe qui ont laissé exprimer des idées hautement charitables (Mots Croisés du 11 sept. 2006) ont été encore une fois, Antoine Sfeir, qui ne nous surprend plus quand il s’amuse du port du voile, et un certain Louis Caprioli, un ex-sous-directeur de la DST reconverti en expert de l’Iran. Cependant, Caprioli a dû zapper cette info publiée en Iran. Comme tous les experts du genre, il ne lit pas le persan et se base sur on ne sait quoi.

En effet, la justice islamique d’Iran s’est encore une fois illustrée en condamnant une femme à la lapidation. Cette fois ci ce sera à Varamine où la malheureuse aura eu le tort une fois de plus d’avoir voulu se défendre d’un homme qui la dérangeait, (euphémisme officiel pour dire qu’elle était sous la menace d’un viol). Certes il y a une victime de vingt-deux ans, mais une fois de plus les tribunaux islamiques se trompent de victime. Les tribunaux de Téhéran ne faisant pas dans la demi-mesure, l’époux de la malheureuse a aussi été emprisonné pour une période indéterminée pour « ne pas avoir su guider sa femme et l’empêcher de commettre un meurtre ».

18 condamnations par lapidation ont été prononcées sous la présidence de Khatami, le Dialogue des Civilisations oblige, le régime des mollahs préférait pendre les condamnées et éviter la lapidation pour éviter les sarcasmes de la presse internationale. Mais depuis quelques années, le régime prononce à nouveau des condamnations à la lapidation et la tendance ne date pas de l’élection d’Ahmadinejad. Dans la dernière année de présidence de Khatami, il y a eu le cas de Jila une fillette de 13 ans condamnée à la lapidation.

A nouveau, nous assistons donc à un cas de relation non consentie punie par la lapidation et le cas pourrait sembler isolé, mais il n’en est rien puisqu’au même moment une autre femme attend d’être mise à mort par ce procédé particulièrement violent. Une cour de justice islamique du pays vient de confirmer la sentence de Shahla, qui a tué un footballeur dans une « affaire d’adultère ». Ces deux femmes disposent encore d’un très mince espoir de voir leurs peines transformées, mais il est à noter qu’en matière de justice, Téhéran a une conception de la justice qui échappe à l’entendement. En effet, la remise d’une peine à la lapidation peut la transformer en peine de mort par pendaison, c’est-à-dire que le résultat est le même, seul le temps de la souffrance diffère. De plus de nombreuses prisonnières en Iran sont régulièrement violées en prison. Par ailleurs la double peine existe aussi et on a déjà vu des femmes fouettées avant d’être lapidées et d’autres mourir sous le coup des fouets. En théorie le coup de fouet devrait être limité puisque le bourreau doit fouetter avec un coran sous son bras sans que celui-ci ne tombe mais dans les faits on a jamais vu de bourreau avec le coran sous le bras.

IRAN-RESIST. attend une fois de plus pour voir combien de pseudo défenseur des droits de l’Homme (c’est-à-dire des hommes et des femmes) vont se lever pour dénoncer ces méthodes moyenâgeuses, on pourrait même imaginer qu’un « bel homme » et ex ministre de la culture se rende à Téhéran pour demander la grâce de ces malheureuses.

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