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L’Iran n’aurait pas peur du Conseil de Sécurité !
20.08.2005 [commentaires]

Dans une interview avec un journal saoudien, le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères des Mollahs a déclaré que « Téhéran n’a pas peur de voir son dossier envoyer au Conseil de Sécurité. »



Assefi a poursuivi en disant que toute autre négociation avec l'UE se déroulera si les Européens ne posent aucune pré-condition comme demander à l’Iran de suspendre ses activités nucléaires du site d’Ispahan.

Assefi a ajouté que Téhéran rejetait les avantages offerts par l’Europe en échange de l’abandon de son cycle du combustible nucléaire parce que l’offre était de nature politique. Apathique face au danger, l’AIEA insiste pour que les Mollahs reveniennent à la table des négociations et à suspendre toutes ses activités du cycle du combustible nucléaire.

Assefi a dit que la décision de l’Iran sur son programme nucléaire avait été prise au plus haut niveau politique par le Guide Suprême Khameneï. «Ce n'est pas la fin du monde si le dossier nucléaire de l'Iran est envoyé devant le Conseil de Sécurité », a dit Assefi.

Le Grand bluff des Mollahs

Si les hommes d’états français préfèrent le soleil d’Août pour parfaire leur bronzage de midinette, les mollahs et leurs sbires travaillent studieusement. Si les hommes d’états français ne lisent aucun journal iranien, les maîtres de l’Iran sont à l’affût de ce qui se dit dans les couloirs des ministères, dans les cénacles des chercheurs ou dans la presse des tribunes libres. De plus en plus de voix se lèvent en France pour mettre en garde sur l’imminence de la bombe.

Elle peut revêtir l’habit d’un texte documenté comme celui de Thérèse Delpech ou le brûlot simpliste et pitoyable d’un laquais des ayatollahs Yann Richard (qui est devenu gaga au point de recycler les vieux articles de Jean-Michel Boucheron).

Si Thérèse Delpech met en garde, Yann Richard jubile, insensible aux dangers qui guettent l’Iran : Contamination par les rejets industriels des usines nucléaires made-in Russie de technologie Tchernobyl ou contamination en cas d’attaques étrangères contre les sites de fabrication de bombes ou de missiles nucléaires.

Thérèse Delpech craint que les sanctions ne soient inefficaces. Cependant, le pays dirigé par les Mollahs et la politique étrangère de ces derniers a un coût élevé.

- Aides aux mouvements terroristes au Liban,
- Aides, fournitures et commandement des mouvements terroristes en Irak,

- Rémunération d'imposant services d'ordre :

  • 2 millions de Bassidjis
  • de centaines de milliers d’agents de Renseignements
  • 750,000 Gardiens de la Révolution
  • des milliers d’excités d’Ansar Al Hezbollah
  • 30,000 djihadistes de l’armée d’Al Badr (irakiens de la division d’Al Qods)
  • des dizaines de milliers de mercenaires venus d’Afrique et de Moyen-Orient

- Aides et pétroles gratuits à la Syrie,

- Financement des groupes terroristes islamiques (Voir liste),

- Coût croissant des activités nucléaires clandestines et l’achat au prix double des matériaux prohibés, la sécurité des sites... Des sanctions tomberont à pic pour paralyser cette Armée.

C’est une réalité implacable : en cas de sanctions ( ... blocus du Golfe Persique, fermeture des Ambassades, blocus pétroliers, blocus commercial, gel des avoirs des dirigeants iraniens ...), les dépenses des mollahs seront supérieures aà leurs revenus, le Bazar les lâchera, les milices se désisteront ...

Le régime sera plus fragile qu’il n’a été durant ces 26 années d’existence. Aucun régime solide n’a besoin de rémunérer 12% de sa population active pour surveiller, arrêter, enlever et torturer afin de soumettre toute une nation. Ce régime est tout sauf solide.

Des sanctions seront inévitablement, une bouée de sauvetage pour le peuple iranien qui débarrassera le monde de cette vermine. L’Europe, grande partenaire des Mollahs le sait, les Iraniens le savent, ils rongent leur frein et les Mollahs n’en parlons même pas.

Ces derniers ont abattu leur dernière carte : le bluff modeste et souriant !
- « Le Conseil de Sécurité, ce n'est pas la fin du monde » , a dit Assefi.

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....................................................Mais si, mais si !