Le journal suisse, à propos du dossier atomique iranien, note que le régime des mollahs n’accorde aucune attention aux mises en garde du Conseil de Sécurité et continue à enrichir tant et plus de l’uranium. Les journalistes notent que Téhéran a augmenté le rythme des travaux pour une nouvelle unité de fabrication d’eau lourde et que dans le même temps l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique attend toujours que la république islamique veuille bien répondre à ses questions.

Le Basler Zeitung s’étonne que les ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne n’aient pas encore trouvé le temps de discuter entre eux au sujet des mesures à prendre contre le régime iranien. On peut encore lire dans ce journal www.baz.ch que si les dirigeants européens voulaient vraiment empêcher que les américains ne fassent cavalier seul comme en Irak, ils devraient alors accepter de prendre leurs responsabilités. Le Basler Zeitung estime que le dossier nucléaire comme le dossier de l’accroissement des armes atomiques ne se résoudra pas tout seul : il faut que l’Europe accepte le risque des dégâts économiques, accepter l’éventualité de voir Téhéran couper les vannes du pétrole.

Sur le même sujet, Der Standard, un journal autrichien, écrit que l’incapacité de la communauté internationale à résoudre ce problème risque de se terminer de manière amère ou tragique. Der Standard écrit que selon le ministre des A.E. d’un des principaux pays de l’UE, Téhéran est fondamentalement en train de se doter d’un armement nucléaire. Selon cette source anonyme, Téhéran, qui est derrière le Hamas et le Hezbollah, une fois doté d’un armement nucléaire, sera le cauchemar de la planète entière, c’est pourquoi les Chinois et les Russes devraient s’en alarmer mais aussi le craindre pour leur propre sécurité. « Mais malheureusement pour ces deux pays, les intérêts économiques avec l’Iran sont immenses ».

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