Ainsi coup sur coup deux nouvelles parvenues de Téhéran s’entrecroisent, d’un côté des milliards (de dollars) sont empruntés sur le marché international, et de l’autre d’autres milliards sont investis en dehors de l’Iran. À chaque fois une partie de ces fonds sert à alimenter quelques comptes particuliers ouverts dans des banques précédemment en Europe et aujourd’hui en Asie Pacifique ou dans le Golfe Persique.

La première nouvelle concerne le Venezuela. Le régime des mollahs fait du forcing pour accroître durablement sa présence et son influence dans le continent sud-américain et tous les moyens sont bons. Les mollahs y ont créé plusieurs co-entreprises : une joint-venture pour exploiter et développer deux champs pétroliers, une seconde joint-venture pour le montage d’une société pétrochimique et des raffineries et finalement une troisième joint-venture pour le lancement en octobre de la fabrication de quelques 6 000 véhicules Samand par an au Venezuela.

Dans le même temps et face aux 4 milliards de $ qui est le chiffre avancé pour les 3 joint-ventures citées plus haut, la république islamique d’Iran vient d’obtenir un prêt de 1,5 milliards de $ de l’IDB (la Banque Islamique pour le Développement dont elle est elle-même le seul bailleur de fonds).

Cette somme doit être utilisée pour une vingtaine de projets dans les domaines de l’eau, de la santé et des transports. Il y a des projets d’irrigation dans la région de Qom, la fabrication d’un laboratoire de plasma sanguin ou bien encore une autoroute au milieu du parc du Golestân (un site écologique protégé) !