Selon le rapport 2006 du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), elle se classe même au premier rang des exportateurs d’armes sur la période 2001-2005, avec environ 30% du marché, au même niveau que les Etats-Unis (les deux suivis, de loin, par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni).

La Russie a vendu en 2005 des armements à 61 pays pour la somme record de plus de 6 milliards de dollars, avec parmi ses principaux clients la Chine, l’Inde et le régime des mollahs, selon les chiffres officiels russes. Mais il semblerait qu’elle peut encore améliorer ses ventes, si elle parvenait à relancer quelques conflits régionaux. Elle pourrait alors atteindre ses niveaux d’exportations de l’époque soviétique, qui étaient dix fois plus importants. Heureusement pour elle, avec l’aide de ses alliés comme la république islamique d’Iran, la Russie pourra combler ce retard et atteindre cet objectif louable pour un marchand de mort.

Selon l’agence russe d’exportation d’armes, Rosoboronexport, les contrats signés par Caracas et Moscou devraient atteindre 3 milliards de dollars, soit trois fois plus que le montant initial. Ils portent sur l’achat de chasseurs Su-30 MK2 et d’hélicoptères de combat Mi. Est aussi évoqué un possible achat de missiles sol-air TOR-M1, les mêmes missiles antimissile que ceux que Moscou doit livrer à l’Iran. Le Venezuela a également acheté deux usines de production de Kalachnikov, qui pourraient servir de tremplin pour la vente des célèbres fusils d’assaut à d’autres pays d’Amérique du Sud. Cette année, la Russie a également vendu 7,5 milliards de dollars (6,3 milliards d’euros) d’armements à l’Algérie.

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