« Lors de la visite de Javier Solana à Téhéran (le 6 juin dernier), non seulement nous ne nous sommes pas mis d’accord sur une quelconque date pour répondre à cette offre mais nous avons insisté sur le fait qu’il fallait examiner avec précision et patience ces propositions », a-t-il ajouté.

Il a ajouté que prendre une décision à propos du dossier nucléaire iranien lors de la réunion du G8 à la mi-juillet « pouvait porter atteinte au climat positif qui existe actuellement ».

Mottaki a de nouveau demandé que les pays européens, la Russie, la Chine et les autres pays (les mollahs ne veulent pas nommer les Etats-Unis) acceptent la position logique de la République islamique d’organiser des réunions afin de lever les ambiguïtés, les problèmes et afin de répondre aux questions. Et évidemment, ces « négociations ne doivent pas être soumises à des conditions préalables » !

Il s’agit selon les mollahs d’une mesure de courtoisie car la République islamique d’Iran a elle-même accepté de ne pas poser de condition à la reprise des négociations et tout naturellement elle s’estime en mesure d’exiger la même chose !