Dans un premier temps, Javier Solana, l’homme qui est en quelque sorte le ministre des affaires étrangères de l’Union Européenne, rappelle aux mollahs que le temps passe ! Il ne leur en reste plus beaucoup avant que le dossier ne soit à nouveau examiné par le Conseil de Sécurité avec des sanctions à la clef, sanctions qui même si elles n’étaient qu’économiques leur seraient préjudiciables. Les sanctions seront préjudiciables aux portefeuilles des dirigeants du régime qui ont fait main basse sur le pays et ses avoirs.

En réponse à Solana à Vienne, depuis Téhéran, Ahmadinejad a annoncé que son pays donnera peut-être une réponse vers le milieu du mois d’Août, si Dieu le veut ! Ce à quoi Bush depuis Vienne a fait savoir que le monde n’attendrait pas aussi longtemps ! Qu’à cela ne tienne, Téhéran rétorque par la voix de l’éditorialiste de la Radio que le monde doit apprendre à ne pas demander et à s’adapter au calendrier iranien.

En d’autres termes, l’Iran répondra peut-être au cours du mois d’Août, ce qui d’une part ne signifie pas certainement et d’autre part donne à l’Iran un délai pour continuer sa course en avant dans l’enrichissement de l’uranium. Ahamdinejad a bien précisé « si Dieu le veut » : peut-être s’attend-t-il à une confirmation divine à moins que Dieu ne s’exprime par l’intermédiaire du Guide suprême, l’Ayatollah (signe de Dieu) Khamenei. Or, ce dernier a déjà annoncé son hostilité à suspendre l’enrichissement de l’uranium qu’il a présenté comme un droit divin justement. Les voies du Seigneur sont impénétrables surtout quand il s’entoure d’un clergé qui parle à tort et à travers.

Nous étions partis pour analyser les propos du «petit bonhomme moche» qui marche toujours derrière son chef et nous voilà en phase de résoudre le mystère d’une phrase intrigante surtout pour des Iraniens peu versés dans la béatitude chrétienne.