Biden appartient à un groupe de parlementaires et sénateurs américains qui travaillent avec Ron Paul, le congressman républicain isolationniste. Ce groupe formés de politciens de second ordre est mu par des motivations souvent contradictoires, mais reste partisan de l’amitié avec les mollahs. Le groupe compte parmi ses collaborateurs : Amo Houghton, Patrick Kennedy, Edward Kennedy et Bob Ney. John McCain est lié à ce groupe sans en faire partie, c’est pourquoi on l’entend parfois se positionner très bizarement à propos du régime des mollahs.

L’amendement Biden est un exemple de soutien indirect apporté au régime des mollahs. Accessoirement, le texte appelle l’Iran à suspendre complètement et de manière vérifiable ses activités d’enrichissement d’uranium, à coopérer avec l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) et évidemment à «débuter des négociations, y compris avec les Etats-Unis».

Depuis le début des négociations avec les Européens, les mollahs ont tout tenté pour faire échouer les efforts européens et ainsi les évincer afin de pouvoir s’asseoir en face des négociateurs américains et ainsi gagner une reconnaissance implicite de la part de l’hyper-puissance mondiale. Biden qui fait partie des partisans incontestés de « Business tout azimut » avec les mollahs a réussi à passer cet amendement qui n’aura pourtant aucun effet sur l’issue des négociations qui engagent divers acteurs du futur ordre mondial comme la Chine et la Russie. Ces deux-là, avec ou sans amendement Biden, comptent bien faire partie du partage du marché (énergétique) iranien.

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