Iran : le pain des riches et le pain des pauvres
15.06.2006
Hossein Nezari le désormais célèbre chef de l’union patronale des boulangers d’Iran est devenu la coqueluche des media du pays des mollahs. Nezari s’était récemment fait remarqué en annonçant l’accord qu’il allait signer avec le ministère du commerce permettant aux boulangers d’augmenter le prix du pain d’environ 20%.
Dans le journal Hamshahri (qui appartient à la mairie de Téhéran), Nezari explique qu’il existe au moins deux types de farines à Téhéran, l’une pour le nord de la ville (quartiers riches) et l’autre pour le sud de la capitale (quartiers pauvres et populaires) et ce depuis fort longtemps. Celle du nord coûte 45 tomans (4,5 centimes d’€) le kg aux boulangers et est de meilleure qualité que celle du sud qui ne coûte que 8 tomans (0,08 centimes d’€) aux boulangers des quartiers populaires.
Les habitants de la capitale seront heureux de savoir que la boulangerie les roule dans la farine et compte bien continuer en augmentant ses tarifs de près de 20%.
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Pour en savoir +, lire l’épisode précédente :
Iran : du pain et des jeux !
(14.06.2006)
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