Football : le capitaine iranien désavoué! 13.06.2006 Ali Daei a dit que les stades (iraniens) étaient fréquentés par des personnes mal élevées : que c’était une des raisons de l’interdiction faite aux femmes d’y aller ! Tous les sportifs ne sont pas mal élevés et son cas n’est pas une généralité. Hier soir au cours du premier mi-temps, les iraniens suivaient le match dans les cafés et les rues étaient bondées, après la défaite humiliante due à l’intervention de Daei dans les vestiaires, les rues se sont vidées et une chape de plomb est tombée sur l’Iran. Encore une autre défaite pour un peuple qui décidemment se reconnaît plus dans le sport que dans le nucléaire car on n’a jamais vu un tel découragement après un mauvais rapport de l’AIEA ou une résolution contraignante de l’ONU. Nous vous avons relaté les circonstances particulières du second mi-temps du match Mexique-Iran : Daei le capitaine a délibérément demandé aux joueurs iraniens de lever le pied (lien). Cette affaire a fait le tour de la planète Iran. Ali Daei, désormais surnommé « Shoot Ali » [1], a fait l’objet de tous les griefs et toutes les rancoeurs : la manoeuvre semble avoir été un peu trop visible par tous y compris ceux qui ne sont pas des spécialistes de foot. Aujourd’hui le mot qui a été le plus souvent tapé sur Internet, sur les forums de discussion, dans les extensions en « .ir » était DAEI, c’est dire l’importance du sujet. On nous dit que finalement, le capitaine de l’Iran, Ali Daei, touché au dos, est très incertain pour le deuxième match de sa formation au Mondial 2006 samedi contre le Portugal. Selon nos sources, il pourrait déclarer forfait pour tous les matchs qui suivront [2]. Beaucoup se demandent à quoi il doit sa place et certains « mal élevés » mais bien renseignés disent qu’il est un agent des Renseignements qui surveille ses co-équipiers et rapporte leurs propos, d’autres « mal élevés » prétendent qu’il est marié à la fille d’un ayatollah du conseil suprême et certains ont été encore plus « mal élevés » [3]… Bref on aura tout lu et ce sans compter sur le tollé que ses propos sur les femmes a soulevé à l’intérieur même de l’Iran. Remercions-le, il vient de faire plus contre le régime islamique que nous aurions pu l’espérer. Tout le monde a bien compris le fond du problème : C’était Daei qui décidait sur le terrain. Les forumistes iraniens ont pardonné à l’entraîneur qui n’a pas procédé à des changements et quelques journalistes sportifs (iraniens) ont relevé que Branko Ivankovic n’avait même pas le pouvoir de faire sortir Daei du terrain. Pire encore, Daei lui se démonte pas et indique même à la sortie du terrain que : Aujourd’hui, un certain Ahmadinejad, qui comptait se rendre en Allemagne si l’Iran passait le second tour, risque surtout de rester chez lui. Finalement, cette défaite avait peut-être un double objectif, éviter les débordements populaires en cascade et délivrer Ahmadinejad d’une humiliation publique devant les caméras du monde entier. [1] « Shoot Ali » veut dire « à côté de ses pompes ». [2] Mal de dos : d’aucuns qui sont des « mal élevés » prétendent qu’il souffrirait d’une autre partie de son anatomie (plus basse) qui serait les suites d’une sourde vengeance. [3] Propos censurés – ndlr ! (nous gardons le secret)… |