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Zarqawi, la première victime collatérale du rapprochement Iran-USA
09.06.2006

Zarqawi a été tué lors d’un raid aérien suite à une information obtenue par les américains leur précisant l’emplacement de la cachette de l’homme le plus recherché en Irak.



Tous les services de renseignements avaient décelé les liens entre ce jordanien, proche lieutenant de Ben Laden, et le régime des mollahs d’Iran. En réalité, les liens ont été créés dès 1990 quand que les autorités saoudiennes avaient décidé, sous la pression américaine, de suspendre leurs subventions aux « Afghans » arabes. Ben Laden choisissait alors de s’allier à des opposants au régime wahabite installés en Iran et en Syrie. Avant de s’installer au Soudan, Ben Laden a passé plusieurs mois en Afghanistan puis en Iran pour mettre en place des réseaux de trafic de drogue (en collaboration avec les mollahs), en liaison avec Hizb al-Islami de Gulbuddin Hekmatyar (un chef de guerre afghan financé par les mollahs) [1].

On attribue à la coopération entre Ben Laden et les mollahs les attentats contre les ambassades américaines de Nairobi et de Dar es-Salaam (Source : Inelligence Online). Comme à l’habitude, les capitaux sont iraniens, mais pas les exécutants (à l’instar de l’attentat de Lockerbie).

Les attentats de Nairobi et de Dar es-Salaam en 1998 sont le résultat d’une conjonction des intérêts anti-américaines et ont mis en commun le concours des mollahs et des pasdarans iraniens, des islamistes égyptiens du Jihad et de la Jamaa, du gouvernement soudanais et de Ben Laden qui assura la direction des opérations.

Selon un transfuge des services des renseignements iraniens, un certain Zakeri, les attentats du 11 Septembre auraient été présentés avec des maquettes géantes aux hauts dirigeants de la république Islamique dans les bureaux de Khamenei. Le rôle de Zarqawi dans les opérations précitées restent inconnu mais il n’y a aucun doute sur les liens entre les mollahs et Ben Laden [2] malgré l’ensemble des inexactitudes qu’on a pu lire à ce sujet dans la presse française, en partie à cause de certains spécialistes auto-proclamés de l’islam et de la géopolitique de cette région.

Dans l’islam actuel, la diversification sunnite-chiite est dépassée et l’on s’approche de la directive inscrite dans le testament de Khomeiny qui stipule la réunification des deux familles pour créer un islam unique, combattant et puissant pour abattre l’Egypte, l’Arabie Saoudite et les royaumes de Jordanie et du Maroc avant de déclarer le Jihad aux mécréants.

Les preuves du soutien des mollahs à Zarqawi en Irak n’ont cessé de s’accumuler et nous avons consacré quelques commentaires et articles sur ce sujet (liens) et sur les motivations du régime des mollahs : Dans un premier temps, essentiellement la libanisation de l’Irak et la mise en fuite des USA de ce pays comme du Liban et dernièrement, un moyen pour plier la volonté hostile des américains dans le bras de fer nucléaire [3].

- C’est d’ailleurs l’objet de cette nouvelle : selon une rumeur qui nous parvient de Téhéran, les mollahs auraient transmis aux Américains la localisation de la cachette de leur employé, Zarqawi.

Ce matin, les américains avaient dans un premier temps reconnu que les renseignements émanaient des ennemis des Etats-Unis et au cours de la journée, cette affirmation a fait place à une origine jordanienne. Le véritable interlocuteur des mollahs dans le bras de fer nucléaire est l’Amérique qui peut leur donner ou pas des Garanties de Sécurité.

Dans cette perspective, c’est aux mollahs de faire des propositions incitatives aux Etats-Unis comme les Européens en font aux mollahs pour obtenir leur adoucissement. L’offre incitative des mollahs à l’oncle Sam est la promesse dune amélioration de la situation en Irak. Zarqawi a fait les frais de cette tentative. Les mollahs possèdent d’autres cartes terroristes en Irak, mais aussi au Liban, ce qui donne encore plus de poids au sérieux de leur offre. Avec beaucoup de cynisme, ils se sont montrés capables d’éliminer un élement décisif dans un but précis.

Avis à Moqtada Sadr, aux dirigeants du Hezbollah et du Hamas, et plus trivialement à toutes les milices islamistes (Pasdaran, Bassidjis, Ansar) qui composent le régime, ils pourraient avoir leur nuit des longs couteaux [4].

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[4Début 1934, Adolf Hitler décide de se séparer des SA et de les liquider afin d’unifier politiquement le parti. C’est pourquoi, dans la nuit 29 au 30 juin 1934, appelée la nuit des longs couteaux, il lance les SS de Heinrich Himmler, avec le soutien de l’armée, dans une opération d’envergure ; de Berlin à Munich, plusieurs centaines de SA et d’opposants sont arrêtés ou assassinés, Ernst Röhm est exécuté, en même temps que 200 autres personnes. Quand Hitler part chercher Röhm pour le tuer il le trouve ainsi que ses hommes en compagnie de jeunes homosexuels. Arrêté il est enfermé dans la prison de Munich, une arme est déposé dans sa cellule de façon a ce qu’il se liquide lui même ! Il refuse et implore qu’on le laisse vivant, les gardes attraperont l’arme et le tueront pendant que celui-ci appelle en vain :"mein Führer, mein Führer". Officiellement il fut tué pour homosexualité mais ce que Hitler cache au peuple allemand c’est que ces pratiques sont très répandues chez les hauts dignitaires nazis et dans les jeunesses hitlériennes. Pour les chefs nazis cette exécution prouve que Hitler n’est pas un simple chancelier mais qu’il est le Führer et que personne ne doit se poster sur son chemin. (lien)|