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L’Iran et le concept de l’impureté des non-musulmans
30.05.2006

La présupposée loi (de marquage des juifs) du Parlement des mollahs reflète l’influence du concept de l’impureté ou « NADJESS », une institution du chiisme : elle n’est pas une influence du NAZISME...



Le Parlement islamique d’Iran aurait voté une loi prévoyant de «badger les infidèles», c’est-à-dire de faire mettre au revers des habits des non-musulmans une signalétique particulière permettant de les distinguer. Cette loi qui dans les faits n’existe pas était censée prévoir une bande jaune pour les juifs, une rouge pour les chrétiens et une bleu pour les zoroastriens, les autres religions n’étant pas reconnues par l’islam et la république islamique. Une infamie avait immédiatement hurlé le rabbin Marvin Hier de l’Institut Weisenthal qui parlait uniquement au nom des juifs, « c’est une réminiscence de l’Holocauste, l’Iran se rapproche chaque jour un peu plus de l’idéologie des nazis ».

Une telle comparaison a été faite par de nombreuses personnes. Mais la déclaration du rabbin et cette réaction oublient le contexte immédiat plus indigne encore ; badger simultanément les chrétiens et les zoroastriens, mais oublient aussi l’histoire chiite qui a toujours cherché à persécuter les religions non-musulmanes depuis sa création et encore au 16° siècle sous Shah Ismaïl Safavi.

L’évocation du nazisme est anti-historique et symptomatique de l’incapacité d’apprécier en même temps l’anti-judaïsme et lanti infidélisme (anti christianisme et anti zoroastrisme dans le cas présent) qui sont des pratiques intrinsèques à l’islam, qu’il soit chiite ou sunnite. La présupposée loi du Parlement des mollahs reflète l’influence du « NADJESS », une institution du chiisme et non pas une influence du NAZISME [1].

La loi théocratique chiite de l'Iran:

Nadjess et non-musulmans (spécialement les juifs)

L’anti-judaïsme est profondément ancré dans le chiisme iranien, dans le chiisme post khomeyniste mais aussi dans les lois des Safavides du 16° siècle quand cette dynastie a officiellement fait du chiisme la religion officielle de l’Iran en accordant des pouvoirs illimités et incontrôlés sur tous les aspects de la vie à un clergé chiite. L’influence d’une élite cléricale chiite a perduré sur ce pays pendant des siècles (interrompue entre 1722 et 1795 durant l’invasion afghane sunnite) jusqu'à la fin du règne des Qadjar. E.G. Browne remarque que « Les moudjahiddines et les mollahs sont une grande force de la Perse et s’occupent de tous les aspects de la vie depuis le plus infime détail de la purification (lavage des mains avant la prière) jusqu’aux décisions politiques de l’État ».

Ces religieux chiites ont développé la notion du nadjess (pollution rituelle) des juifs en particulier mais aussi des chrétiens et des zoroastriens pour en faire la pierre angulaire dans la définition de leur relations interconfessionnelles avec les non-musulmans. L’impact de la conception du nadjess basé sur une interprétation littérale du Coran (9.28) a été remarqué très tôt par les grands voyageurs européens qui sont allé en Perse durant le règne de la dynastie des Safavides. Ainsi Tome Pires, un portugais parti en Perse entre 1512 et 1515 sous le règne de Shah Ismaïl (1502-1524) raconte : « Sheikh Ismaïl n’avait jamais d’indulgence pour les juifs »… Tandis qu’un autre européen narre « ... la haine des juifs du Shah Ismaïl »…

Sous la même dynastie, un marchand anglais Anthony Jenkinson raconte comment il a été reçu en audience par le Shah (le roi – ndlr), il avait été obligé de mettre des chaussures pour ne pas contaminer le palais du Shah et que derrière son passage un homme versait du sable sur la terre qu’il avait foulé dans la cour comme pour recouvrir son passage.

Mohamed Bagher Madjlessi qui était le plus haut dignitaire chiite a sévi sous les règnes de Soleyman Shah (1666-1694) et Husseyn Shah (1694-1722). Ce religieux écrivit plusieurs livres en persan pour vulgariser l’éthique chiite auprès du peuple. Il est l’auteur d’un livre contre les juifs, mais qui aujourd’hui encore sert dans les règles à appliquer aux dhimmis et non-musulmans par les religieux chiites (et non pas aux seuls juifs). Dans ce traité il commence par imposer aux non-musulmans vivant sous la charia la taxe du djezyeh comme elle est décrite dans le Coran (9.29).

Puis il rajoute six autres restrictions concernant le culte, l’habitat, l’habillement, les transports et les armes avant de déclarer l’impureté vis-à-vis des chiites c’est-à-dire le nadjess.

En ce qui concerne l’habillement, les stipulations de Madjlessi au 17° siècle sont en adéquation avec la supposée loi du parlement iranien actuel, on peut notamment lire : « Il est approprié qu’une loi islamique impose un habillement qui permettra de différencier les non-musulmans des musulmans afin qu’ils ne ressemblent pas à des musulmans. Il sera bon que les juifs s’habillent de jaune et que les chrétiens s’habillent en bleu foncé. Les chrétiens devraient avoir une ceinture à la taille et les juifs une pièce de soie d’une autre couleur à l’avant de leurs habits ».

Ce sera alors les derniers interdits relevables en Iran selon Laurence Loeb, un chercheur qui a longtemps vécu dans des communautés juives du Sud de l’Iran jusqu’au début des années 70. La peur d’une pollution par le juif aura fait commettre de nombreux excès et des actes étranges aux musulmans surtout au XVII° siècle écrit-il. Ils ne pouvaient plus entrer dans le bain lorsqu’un musulman s’y baignait, il incombait aux musulmans de ne pas accepter les aliments et boissons (surtout distillées) de la part des non-musulmans qui ne pouvaient pas être purifiés. Pour les vêtements par contre, s’ils étaient secs on pouvait en recevoir mais si la sueur d’un dhimmi (arabe : ذمی soumis au pacte) avait touché l’habit alors il fallait le rincer à l’eau. Par contre les chaussures des non-musulmans ne devaient pas être acceptées. De même les liquides qui avaient été entreposés dans des outres en peaux d’animaux tués par des non-musulmans ne devaient pas être acceptés. De même Madjlessi avait recommandé que les musulmans interdisent aux non-musulmans de sortir les jours de pluie car ils pouvaient rendre impurs les musulmans. Mais Laurence Loeb prétend que dans certaines parties de la Perse/Iran, c’est jusqu’en 1920 que des juifs et plus largement des non-musulmans avaient des signes distinctifs sur leurs vêtements.

De toute manière, la prohibition de sortie pour les non-musulmans quand il pleut ou qu’il neige est un fait bien établi dont on parle encore comme une honte dans certaines familles d’Iran. Nasse Eddine Shah Qajar, l’un des plus importants monarques de cette dynastie turcophone a donné un cadre légal à cette interdiction en promulguant une loi rendant obligatoire le port d’un étoile jaune pour les juifs les jours de pluie, afin que ces « nadjess » ne puissent souiller les bons musulmans. L’étoile de David vestimentaire en question est donc une invention des mollahs chiites qui jouissaient de grands pouvoirs sous les Qajars. Les juifs devaient eux-mêmes coudre l’étoile sur leur vêtement.

Dans un livre paru à Hanovre en 1859 (Eight Years in Asia and Africa- From 1846-1855, Hanover, 1859, pp. 211-213) on lit : ils (les juifs) sont interdits de sortie par temps de pluie ou de neige, car l’eau va rincer leur saleté qui va souiller les pieds des musulmans.

Napier Malcom un missionnaire établi à Yazd au 19° siècle écrit que les chiites font un distinguo entre le sec et le mouillé, selon lui au siècle passé (c.a.d.18° siècle) il était dangereux pour les chrétiens arméniens de se rendre au bazar d’Ispahan un jour «mouillé» parce que selon eux un chien mouillé est pire qu’un chien sec. Sarah Sorour Soroudi un savant juif persan raconte qu’un groupe de vieux juifs de Kashan s’étaient rendus auprès d’un imam pour parler d’un cas d’urgence, mais qu’alors qu’il pleuvait ils ne furent pas autorisés à pénétrer et durent discuter chacun d’un côté du mur de la maison du mollah.

Mais selon Janet Kestenberg Amighi [2], les restrictions de la pollution (nadjess) s'étendaient à tous les aspects de la vie. Un musulman ne mangeait pas dans un plat touché par un zoroastrien et ne tolérait pas que ses vêtements soient touchés par un zoroastrien. Les zoroastriens n’avaient pas accès aux barbiers, aux bains publics, aux fontaines publiques et aux maisons de thé. L’eau et l’humidité étaient considérées comme vecteurs principaux de la pollution. Les zoroastriens ne pouvaient faire leur marché par temps de pluie, et au marché, ils ne pouvaient tâter les fruits bien qu’ils avaient le droit de toucher les aliments secs.

C’est d’ailleurs sur ces bases du nadjess, que de nombreux musulmans se permirent d’attaquer des non-musulmans au cours des 17, 18, et 19 ° siècles mais aussi à commettre des pogroms ou encore à faire des conversions forcées.

Répit et recrudescence

L’arrivée au pouvoir de Reza Pahlavi (dit Reza Shah le Grand) en 1925 fut accompagnée de réformes : Revitalisation de l’héritage préislamique et culturel du pays, laïcisation, occidentalisation.

Cette profonde transformation du pays eut des conséquences positives pour les non-musulmans et Reza Shah coupa les pouvoirs du clergé. Laurence Loeb écrivit en 1976 : La période Pahlavi est la période la plus faste pour les juifs depuis l’époque des Parthes (175 avJC-226), la loi sur l’apostasie fut abrogée en 1930 et bien que le sionisme politique fut interdit de nouvelles opportunités s’offraient aux juifs du pays. Les hostilités à l’encontre des juifs étaient interdites et l’accès à toutes les professions leur étaient autorisé, ils servaient comme tous les musulmans dans l’armée et payaient les mêmes impôts. L’interdiction du port du voile fut aussi un aide aux femmes juives, maintenant toutes les femmes se ressemblaient, les filles pouvaient enfin suivre des études dans un climat laïque et pour la première fois des juifs pouvaient même être enseignants des jeunes musulmans.

Quand en 1941 Mohamad Reza Shah fut proclamé roi, ce fut encore plus bénéfique. Non seulement le nombre des pauvres a diminué, mais une nouvelle bourgeoisie s’est développée. Pour la première fois depuis des siècles, les juifs pouvaient enfin dépenser leur argent comme tout le monde, acheter des voitures, des tapis, des maisons, des habits, faire des voyages, quitter le pays .... Téhéran devint une ville qui attira de nombreux juifs du reste du pays et le règne des Pahlavi permit enfin aux juifs du pays de renouer des liens avec le reste du monde, juif ou non. Les étudiants partaient par milliers étudier à l’étranger avant de rentrer, des émissaires israéliens vinrent enseigner dans les écoles juives. Une petite industrie de presse juive se développa dès 1925, des livres sur l’histoire juive, le sionisme ou l’hébreux... C’est en 1950 que Téhéran reconnaît de facto Israël et que le commerce entre les deux pays se développent avec de bonnes relations d’état à état.

Mais Loeb apporte quand même ce bémol : En dépit de l’attitude positive du gouvernement et de la prospérité de la communauté juive iranienne, tous les juifs iraniens sont conscients de la précarité de leur situation. Ils sont régulièrement l’objet d’attaque d’un clergé musulman qui continue d’inciter les masses à s’en prendre aux juifs. Les juifs sont conscients que c’est la volonté et la puissance du Shah qui les protègent avec l’aide de la volonté de Dieu, que l’un ou l’autre manque à ses devoirs et c’est eux qui en feront les frais...

La soit disant « révolution khomeyniste », qui a contraint SMI Mohamad Reza Shah à quitter le pays, est en réalité un retour aux lois répressives de l’islam, du chiisme qui existaient depuis 1502. Les conditions pour les minorités religieuses vont rapidement se détériorer et tout d’abord et par dessus tout contre les Bahaïs. David Littman, historien raconte que dans les mois précédents le départ du Shah le 16 Janvier 1979, les minorités religieuses ont commencé à ressentir le climat d’insécurité. 20 000 juifs quittèrent le pays avant le retour de Khomeiny le 1° Février... Le 16 Mars Habib Elghanian, président honoraire de la communauté juive d’Iran et homme d’affaire était arrêté est exécuté le 8 Mai pour contact avec Israël, sionisme et corruption.

Les textes et paroles des plus influents religieux chiites dont Khomeiny lui-même firent clairement apparaître les liens avec les doctrines répressives et oppressantes des dynasties Qadjar et Safavides. Ainsi Sultan Hussein Tabard, leader des soufis chiites écrivit une « version islamique » de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui devint la base idéologique de la politique du nouveau régime iranien face aux non-musulmans. Tabandeh commence par faire l’éloge d’Ismaïl Shah et s’il est difficile de tout comprendre, on voit clairement que le pivot de cette nouvelle politique est la sacralisation de l'inégalité entre musulmans et non-musulmans sous la charia.

Ainsi si un musulman commet l’adultère, il recevra 100 coups de fouet, sera tondu et banni pour un an. Mais s’il s’agit d’un non-musulman ayant commis l’adultère avec une musulmane alors la peine sera la mort. De même si un musulman assassine un musulman, il encourt la peine de mort mais si c’est un non-musulman qui est assassiné alors la peine de mort n’a pas lieu d’être appliquée. Le musulman devra payer une amende et recevoir des coups de fouet. L’islam considère les non-musulmans comme des croyants de moindre foi. Ainsi un non-musulman accusé d’avoir « forniquer » avec une musulmane doit être plus lourdement sanctionné que s’il s’était agi d’un musulman car cette fornication avec une musulmane est assimilée à un sacrilège : avoir une relation coupable avec une musulmane est assimilée comme un crime contre tous les musulmans (c’est une sorte de génocide).

L’islam et les musulmans doivent être au-dessus des infidèles et ne jamais permettre à un non-musulman d’avoir l’ascendant sur eux. Ainsi le mariage d’une musulmane avec un non-musulman (infidèle) signifie sa subordination à un infidèle parce que le Coran stipule que l’homme est le gardien de la femme et qu’il ne faut pas tourner le dos à un infidèle car on ne peut lui accorder confiance. Même les musulmans modérés croient en cela. Bazargan, le Premier ministre du gouvernement provisoire de 1979 (ingénieur, auteur de l’Art de se laver selon les règles de l’Islam) qui avait grandi dans une famille de croyants pensait qu’un homme se devait d’être monothéiste, et que le choix n’était pas difficile, parmi les monothéistes disait-il, le zoroastrisme est obsolète, le judaïsme est matérialiste et le christianisme est soumis à l’église. Seul l’islam est la solution. Et il n’était pas question de reconnaître l’hindouisme, le bouddhisme, le bahaïsme ou une autre religion.

La conception du Nadjess, la pollution rituelle ou l’impureté rituelle, était à nouveau réaffirmée. Khomeiny lui-même très clairement a dit « les non-musulmans de n’importe quelle religion ou croyance sont nadjess ».

Par la suite l’ayatollah Hossein Ali Montazeri (le chouchou des media français) expliquera ce qu’est l’impureté des non-musulmans (kafers), et que les musulmans ont pour devoir de promouvoir la haine à l’encontre des cercles non-musulmans et ce afin que les musulmans ne succombent pas à la corruption ! C’est-à-dire à des pensées non islamiques. L’exemple était donné par cette image : Dans le cas de Coca-Cola, le propriétaire de l’usine en Iran qui était un arménien qui s’est enfui du pays, nous (Montazeri) avons confisqué l’usine et nous avons licencié les ouvriers arméniens.

Des années plus tard, les arméniens ont recouvert le droit de travailler dans l’usine rebaptisée mais avec interdiction de travailler dans la zone d’embouteillage pour ne pas entrer en contact avec un liquide susceptible d’être bu par des musulmans.

Les pensées de Khomeiny ont eu aussi une influence sur la revitalisation des lois chiites et musulmanes et sur les agissements envers les juifs et ce avant et après qu’il accédât au pouvoir et bien sûr de façon négative. C’est ainsi qu’il fit un amalgame entre juifs et Israël, reprenant au passage la théorie du complot juif mondial, se référant au protocole des Sages de Sion (un faux historique écrit et diffusé par les Russes) et encourageant la destruction de l’état d’Israël. Khomeiny a ainsi déclaré que les juifs et Israël ont noyauté toutes les strates de la société et que l’Iran s’était retrouvé sous la botte des juifs. Il a aussi ajouté que les juifs avaient trempé dans le complot visant à assassiner Nasser el Din Shah un roi Qadjar et organisé la nouvelle monarchie et le nouveau gouvernement (c.à.d. celui des Pahlavi). Déjà en 1971, Khomeiny avait dénoncé les fêtes du 2500° anniversaire de l’Empire Perse en disant que c’était les juifs qui avaient planifié cette célébration et fait faire les dépenses. S’adressant au ministre syrien des affaires étrangères après sa prise du pouvoir, il avait dit (et ce n’est pas une plaisanterie) que si chaque musulman se mettait à la frontière d’Israël et urinait, alors Israël serait emporté par les flots et disparaîtrait !

Reza Afshari, spécialiste des droits de l’Homme dans l’Iran contemporain résume les conséquences de la révolution : Avec l’officialisation d’un dialogue anti-sémite et une propagande d’état anti-israélienne quotidienne, les juifs sont devenus inquiets quant pour leur avenir sous cette théocratie. L’exécution du self made man Habib Elghanian au début 1979 fut pour les juifs un fait qui hâta leur émigration. Et le départ pour l’Europe en 1980 du grand rabbin de Téhéran fut pour ceux qui étaient restés le signal que ce qui attendait les juifs en république islamique risquait d’être plus dur que pour d’autres minorités.

Conclusion

Le climat de haine des infidèles a envahi la société Persane (Iran d’avant 1925) quasiment sans interruption depuis 1502 (à l’exception du temps de la dynastie des Pahlavi et de l’occupation sunnite afghane) quand Shah Ismaïl a fait du chiisme la religion officielle du pays. En renvoyant la petite communauté juive restée en Iran à son statut de dhimmi (Kâfar ou Kâfer – incroyant - ndlr), dont le badging discriminatoire aurait pu en être le signe visible, les législateurs musulmans se focalisent encore plus sur les juifs vivant hors d’Israël. En 2001 lors du sermon du jour de Qods (journée de Jérusalem), Rafsandjani, l’ex-président de la république islamique, a clairement menacé un jour d’atomiser la plus grande partie des juifs [3]. Ahmadinejad n’a fait que réitérer ces ambitions nucléaires. La seule chose qu’a rajouté Ahmadinejad était qu’il fallait arrêter le christianisme en Iran. D’ailleurs dans sa lettre au président Bush, Ahmadinejad reprend grandement des principes du djihad tels que formulés par le prophète Mohamed lui-même en appelant ni plus ni moins les chrétiens à accepter la suprématie de l’islam avant qu’un djihad ne se mette en place.

Les actes et les paroles du régime des mollahs sont d’authentiques manifestations d’un djihad haineux [4]. Qu’il soit dirigé contre les infidèles de l’intérieur ou qu’il soit dirigé contre les infidèles de l’extérieur, c’est un génocide potentiel qu’il faut redouter, dans un contexte islamique et sans avoir aucunement besoin de se référer à une forme occidentale de totalitarisme qui serait le nazisme.

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Pour en savoir, consulter :
- Les articles liés au mot-clé « Juifs Iraniens »

[1Le Nazisme ou la Politique anti-israélienne de la République Islamique : Le régime des mollahs qui a phagocyté, infiltré et exacerbé la guerre civile libanaise et l’instabilité de ce pays afin d’y créer des relais pour sa politique étrangère anti-israélienne. Cette politique n’a pas des motivations racistes (même si elle s’appuie sur des ressorts racistes ou nazis), mais est nécessaire pour la sécurité du régime des mollahs

[2in The Zoroastrians of Iran : conversion, assimilation, or persistence. New York, NY : AMS Press, 1990, pp. 85) c’est les zoroastriens qui sont la caste la plus basse pour les chiites d’Iran et qui subissent les plus sévères restrictions au regard de la règle du Nadjess : A Yazd et Kerman, (jusqu’au début du XX° siècle.

[4en se referant au livre d’A.G. Bostom, l’héritage du djihad (The Legacy of Jihad)