C’est le chiffre que nous avons pu obtenir auprès des tours operators en charge de la vente. Il faut dire que le prix est dissuasif en lui-même mais que par rapport à ce que gagne en moyenne un iranien (ayant un travail) cela représente plusieurs années de salaire. Les tours operators se rassurent comme ils peuvent en évoquant les 2000 autres billets qu’ils ont vendu à des iraniens de France, d’Allemagne, d’Angleterre et même d’Argentine !

Nous sommes loin des perspectives de Mohammad Ali Dadkan, président de la Fédération iranienne de football qui pensait vendre aux iraniens de l’intérieur au moins 4000 places et autant aux iraniens de l’étranger qui ne trouveraient plus de places sur le marché européen. Ceux de l’intérieur n’ont pas les moyens et ceux à extérieur ne veulent pas enrichir un régime qu’ils ont fui.

En réalité le régime des mollahs ne veut pas vendre des places aux iraniens de peur de vendre des places à des opposants qui trouveraient des tribunes à la hauteur de leurs attentes dans ces lieux bondés de journalistes. Les mollahs préfèrent garder les billets pour les vendre sur le marché noir. Ce qui leur permettrait de gagner bien plus que la commission légale sur la vente. Reste à savoir qui est l’heureux ou l’heureuse gagnante de cette loterie. La fille de Rafsandjani, qui s’occupe de l’olympisme, est bien placée.

Quant au voyage en Allemagne de celui (ci-haut) qui s’était soudainement trouvé une passion pour le foot, on n’en entend plus parler.... mais nous lui rappelons qu’il peut toujours « écrire »... mais par contre il devra s’adresser à une chancelière, la chancelière d’un pays qui avait été critiqué par le gouvernement iranien pour s’être donné une femme à sa tête.

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