Selon l’agence de presse gouvernementale ILNA, aujourd’hui, au cours d’une cérémonie à Téhéran, l’ex-conseiller des affaires économiques et sociales de la république islamique a dit que l’inflation de 16% (taux officiel) et la hausse de 4% des salaires (hausse officielle) montraient que les Iraniens perdaient chaque année (au moins) 12% de pouvoir d’achat (en réalité de 16 à 20%). A titre d’exemple, le taux de l’inflation en France est inférieur à 2%.

Et si c’est un officiel du régime qui le dit on ne peut plus nous taxer de faire de l’anti-mollah-isme primaire.

Cependant l’actuel ministre des réformes et des affaires sociales, Parviz Kazemi, a pour sa part admis l’existence de seulement 10% des Iraniens vivant en dessous du seuil de pauvreté et il a promis de faire une étude poussée sur la situation, pour trouver un plan qu’il soumettra alors au Parlement.

Il est vrai que 10% de pauvres n’est guère inquiétant et mérite une étude et il est fort possible de trouver des solutions surtout pour un pays qui a non seulement du pétrole mais s’oriente allégrement vers la maîtrise du nucléaire. L’année dernière, une étude gouvernementale avait admis l’existence de 85 % de très pauvres parmi les salariés iraniens. On est rassuré pour au moins 10% d’entre eux, reste à trouver une solution pour les 75% restant : une petite guerre pourra-t-elle faire l’affaire ?

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