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Un autre gradé des Pasdaran abattu
07.05.2006

Un groupe armé a fait savoir par voie d’affiches à l’ensemble de la population du Baloutchistan iranien que le colonel Hamid Reza Kaveh Birjandi, responsable des gardiens de la révolution de la province a été arrêté par leurs soins et traduit devant un tribunal d’exception. Le tribunal en raison de ses crimes l’a condamné à mort et a mis à exécution la sentence.



L’affaire avait débuté le 18 mars vers minuit, un commando de Jundallah avait immobilisé le convoi des hauts responsables du régime. Les assaillants avaient fait descendre les voyageurs, ils avaient bandé les yeux des prisonniers, les avaient ligotés avant de les abattre un par un à la mitraillette, achevant les agonisants d’une balle dans le cerveau. Les secouristes avaient déclaré avoir vu de nombreux cadavres avec la tête explosée. Les cadavres avaient été dénudés et laissés sur la route selon la méthode utilisée par recrues formées par les instructeurs Pasdaran en Irak : Tués, dénudés et jetés sur la route (lien). Les automobiles du convoi avaient également été incendiées (les faits en détails...-). Les Jundallah avait fait de nombreux otages dont deux ont été déjà abattus, les miliciens Mohamad Shahbaz et Ahmed Zahed Chaïkhi, tués d’une balle dans tête (lien).

Le groupe intitulé Jundallah (Armée d’Allah) a aussi publié un communiqué pour démentir les propos du ministre de l’information selon lesquels des membres du groupe auraient été arrêtés. Le groupe Jundallah fait savoir dans son communiqué que les informations lancées par les forces gouvernementales au Baloutchistan iranien via la télévision et Internet selon lesquelles ce groupe s’en prendrait aux innocents portant la barbe et les vêtements locaux sont tout à fait infondées.

Il est bon de savoir que ce genre de nouvelles diffusées par les autorités gouvernementales n’a d’autre but que de semer le trouble et la peur parmi les habitants de la région et il est aussi bon de savoir que les éléments du régime de Téhéran pour mieux se fondre dans la population locale ont pris l’habitude de se vêtir selon les coutumes régionales.

Dans son communiqué le groupe Jundallah s’en prend aux traîtres à la patrie qui avec les slogans religieux lancés du haut des minarets oppriment le peuple et le Jundallah lance une mise en garde en annonçant que d’autres actions auront lieu à l’encontre de ceux qui sont considérés comme ennemis du pays. Mais le Jundallah oublie de dire qu’il est financé par l’argent de la drogue et que la défense de la patrie occupe très partiellement son énergie.

Par le même communiqué, le Jundallah annonce que si le régime de Téhéran remplaçait ses 22 000 agents de sécurité dans la province du Sistan & Baloutchistan même par 500 000 autres, le groupe aurait quand même les moyens de contrôler la région et de sévir à l’encontre des criminels. Ce qui montre le degré d’efficacité des Pasdaran face à des trafiquants !

Avis à ceux qui comme Frédéric Tellier de l’IRIS ou Alexandre Adler (d’un peu partout) craignent un regain de patriotisme pro-mollahs en cas d’une attaque contre le régime des mollahs.








La vue partielle d’un agenda en caractères latins, nous pose quelques soucis quant à la véritable identité de ces fameux combattants locaux…

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