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Fait divers : L’éventreur de Téhéran
30.04.2006

La découverte de six cadavres de femmes sème la terreur à Téhéran.



Depuis la semaine dernière les autorités islamiques de Téhéran ont fait savoir que la lutte contre les mal-voilées allait s’intensifier (à l’approche des beaux jours qui font s’envoler un peu plus les tchadors et se découvrir les beaux attraits des persanes si belles).

Dans le même temps, on apprend la découverte de six cadavres de femmes dans le sud de la capitale. Selon la police locale (la vraie pas l’islamique), il s’agit de meurtres imputables à un ou des serial-killers. On apprend aussi qu’en fait de femmes, l’une des victimes est une fillette d’une dizaine d’année, mais il est vrai qu’islamiquement à dix ans, on est considéré femme et majeure, et que cette loi s’applique en Iran.

Revenons au sort de ces femmes :

Le premier corps a été découvert à la veille des fêtes de Nowrouz (nouvel an iranien) par des passants près d’un carrefour. D’après le rapport de police, la mort est consécutive à de nombreux coups portés à la tête. La médecine légale locale n’étant pas aussi experte qu’une série de télévision éponyme, faute de pièces d’identité, elle n’a toujours pas été identifiée.

La seconde victime est une jeune femme de 20 ans environ, elle aussi sans papiers d’identité. Selon la police, il est fort probable que son ou ses meurtriers les aient emporté avec eux après leur crime. Elle aussi est toujours dans les frigos de la médecine légale.

C’est au lendemain de la découverte de la deuxième victime que la troisième, une femme de 28 ans, est retrouvée dans le même secteur que la première. Son corps était enfermé dans un sac plastique lui-même dans un petit canal près du carrefour. Elle serait décédée suite à de profondes blessures à l’abdomen.

À la fin de la même semaine, un quatrième corps a été une fois de plus découvert, une victime de 28 ans à moitié dissimulé dans un trou. Selon la police, le criminel a probablement été dérangé et n’a pu la cacher entièrement.

Le cinquième corps appartient à une femme d’une trentaine d’années, son corps porte des traces de lutte et comme les autres victimes elle n’a aucun papier d’identité. Et rajoutons que retrouver l’identité d’une femme qui n’aurait pas eue l’occasion de se faire relever les empreintes digitales sera difficile, parce que les photos des femmes voilées ne sont pas reconnaissables... encore une tare du port du voile obligatoire !

Enfin la sixième victime découverte une fois de plus dans le canal près du carrefour est celui de la fillette d’une dizaine d’années. Le lieu de la découverte ne fait que renforcer la certitude d’un serial killer ou de plusieurs. Le commissariat en charge a demandé de l’aide aux gardiens de la révolution, mais ceux ci ont répondu être surchargées et ne pas avoir le temps de s’occuper de quelques femmes !!!!!

Ce qui étonne le plus les policiers, c’est que personne n’ait signalé de disparition tant pour les femmes adultes que pour la fillette. Par ailleurs un autre point commun de ces six mortes est que malgré qu’elles soient mortes sous les coups, elles portaient toutes des traces d’étranglement. En attendant, nous aurons tous noté que la police civile ne peut pas compter sur l’aide des « protecteurs du régime », ces derniers étant plus prompts à traquer les femmes mal voilées que leurs assassins.


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