Selon leurs propres déclarations, les inspecteurs de l’Agence devraient se rendre à Natanz, « au coeur des installations iraniennes », dans les jours à venir. Les rapports de l’Agence montrent surtout que l’AIEA pose beaucoup de questions et qu’elle n’obtient souvent aucune réponse, mais le simple fait d’avoir posé les questions semble suffisant aux inspecteurs et l'absence de réponse n'est pas ressentie comme une impossibilité pour le régime des mollahs à fournir les preuves de son innocence.

De plus, l'attente d'une réponse est systématiquement interprétée comme une volonté de poursuivre le «Dialogue».

Dans ce contexte, les inspecteurs en arrivent à formuler des critiques sur «un certain comportement des Américains» (au sein du Conseil de Sécurité) qui, selon les termes de l’AIEA, sont hostiles au «Dialogue» : « Cela vient de personnes qui cherchent une crise, pas une solution », a déclaré un haut responsable de l’AIEA, désireux de rester anonyme, traduisant ainsi « l’agacement » de l’AIEA.