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8 Mars : Amnesty Int. condamne l’action violente des Bassidjis
13.03.2006

Habituellement nous avons ici pour habitude de manifester notre indignation sur le fait qu’un organisme comme Amnesty International passe bien souvent sous silence les faits terribles qui se déroulent à l’encontre des iraniens et qui sont le fait des autorités islamiques du pays.



Pour une fois et nous le notons, Amnesty International (section des USA) s’est penché sur un des faits de la république islamique et vient de publier un communiqué sur les attaques des femmes par les forces islamiques iraniennes. Nous vous avions relaté les faits dans nos colonnes au moment même où les évenements se déroulaient. Voici donc la retranscription du communiqué.

IRAN-RESIST.

AMNESTY INTERNATIONAL

Rapport Public

Amnesty Int. condamne la violence contre les manifestations des femmes en Iran

Amnesty International condamne l’action violente de la police iranienne, des gardes révolutionnaires et autres unités, le 8 mars pour disperser en force les femmes qui s’étaient réunies paisiblement dans Téhéran pour célébrer la Journée Internationale des Femmes. De nombreuses femmes ont été battues par la police et les unités les assistant.

Les femmes s’étaient réunies en parc de Daneshjoo (étudiants), pour un « sit-in » en déployant des bannières sur lesquelles était écrit « la discrimination à l’encontre des femmes est un déni des Droits de l’Homme » et pour demander le respect de leur droits de l’Homme.

Au début, il y avait environ 100 policiers, mais comme la manifestation ne cessait pas. Des renforts en bus ainsi que des milices des Bassidjs et des forces anti-émeutes appartenant aux gardes révolutionnaires sont arrivés au parc. Ils ont filmé et photographié les manifestantes femmes avant de leur donner ordre de quitter les lieux au motif que le rassemblement n’était pas officiel.

Comme les manifestantes ne se sont pas dispersés et après lecture par l’une d’elles vers 16h.20 d’un rapport demandant un respect des droits pour les femmes comme pour les hommes, les différentes forces de sécurité ont chargé. Beaucoup d’entre elles ont été battues avec des cannes et bâtons. Simine Behbahani, une poétesse quasiment aveugle a été ainsi battue et a reçu des coups de pieds des forces de sécurité. Les journalistes présents sur les lieux ont été arrêtés avant d’être relâchés après la saisie de leurs films et appareils photographiques par les gardes révolutionnaires.

Amnesty International invite le gouvernement iranien à enquêter sur ces exactions commises par ses forces de sécurité et à saisir la justice rapidement. L’organisation invite également les autorités iraniennes à respecter les droits à la liberté de réunion et d’expression comme l’Iran y est tenu en vertu de ses engagements internationaux.

L’organisation rappelle aux autorités iranienne l’article 12 de la charte des Droits de l’Homme des Nations Unies dont elle est signataire et qui dit que « toute personne a le droit de manifester pacifiquement contre les atteintes aux Droits de l’Homme et pour la défense des Libertés Fondamentales ». Cette charte donnant obligation aux états signataires de prendre toutes les mesures pour assurer la protection des manifestants à ce type de démonstrations.

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