Les femmes qui s’y sont risquées s’en souviendront encore longtemps quant à celles et elles sont nombreuses qui ont été arrêtées par les forces islamiques, elles sont aujourd’hui encore retenue en prison et on est toujours sans nouvelles d’elles. On peut peut-être attendre des interventions de Mme Ebadi ou d’Amnesty International, mais nous sur IRAN-RESIST pensons que ces cas-là n’émeuvent pas ces gens là malheureusement.

Petit retour sur les évènements d’hier dans la capitale et quelques grandes villes de ce pays :

Le slogan qu’avait pris les femmes était « droits équivalents pour les hommes et les femmes » que certains tenant du régime islamique ont jugé particulièrement anti religieux et offensant, il faut savoir qu’en islam une femme vaut au mieux la moitié d’un homme.

Par conséquent, ordre a été donné aux milices islamiques d’empêcher les défilés des femmes et ces milices avec un bel empressement et avec matraques, bâtons et gaz lacrymogènes ont disperser les femmes et arrêtant celles qui tombaient sous les coups pour les emmener vers les prisons.

Les choses avaient été bien préparées par les autorités, puisque des cars attendaient à des endroits stratégiques (les ronds points et grands carrefours) pour effectuer les transferts vers les prisons. Il est symptomatique de ce régime de voir la crainte qu’inspirent les femmes puisque par exemple pour la ville de Téhéran celles-ci ne comptaient faire un défilé que d’une heure devant le théâtre de la Ville. On imagine aisément ce qu’il adviendrait des manifestants qui voudraient publiquement se rassembler plus d’une heure et à travers toute la ville.

Au même moment, les bassidjs prenaient place autour de la cité universitaire et tout particulièrement face aux dortoirs des filles pour refouler très violemment celles qui tentaient d’en sortir. Dans leur fougue pour les empêcher de sortir les séides de la république islamique ont fait plusieurs blessées parmi les étudiantes dont certaines souffriraient de traumatismes crâniens dû aux coups de matraque.

Parmi les différentes exactions du régime, on notera qu’à Ispahan les autorités ont fermé hier la permanence du comité des femmes et coupé leur téléphone, qu’à Tabriz les sbires du régime des mollahs s’en sont pris en priorité aux femmes parlant le dialecte régional, qu’à Meched les femmes qui osaient parader ont été transportées en prison dans des camionnettes destinées au bétail...

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