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7000 Arbres arrachés à Téhéran pour masquer la présence d’uranium
06.03.2006

Plus de 7.000 arbres qui auraient pu contenir des traces nucléaires accusatrices ont disparu d’un parc proche du centre de recherches atomiques de Lavizan, écrit le quotidien britannique Daily Telegraph.



L’existence de ce site nucléaire clandestin contrôlé par les Pasdaran avait été révélée par des iraniens en exil en 2003. Dès lors, le site avait fait l’objet d’une attention particulière du régime des mollahs. En mars 2004, Ils ont fermé le site, des bâtiments ont disparu et les sols ont été arasés sur une épaisseur de 8 m à certains endroits !

Cette destruction a eu lieu, comme par hasard, avant une inspection internationale qui avait été différée de cinq semaines à la demande de Téhéran... L’explication alors fournie aux inspecteurs était que ce site devait être transformé en espace vert. On y planta des milliers arbres afin de prouver l’intérêt du maire de Téhéran pour l’écologie ! L’espace vert avait été impérieusement demandé par la municipalité de Téhéran. Or le maire de Téhéran en mars 2004 était Ahmadinejad.

Il semblerait donc que ses travaux n’ont pas réussi à éliminer toutes les traces radioactives et que ces dernières se sont infiltrées dans les arbres existants ou nouvellement plantés. Ce qui a obligé les mollahs à détruire plus 7000 arbres de cette magnifique région quelques jours avant les plus récentes inspections de l’AIEA sur ce site.

Les arbres ont été arrachés dans la nuit du 8 au 9 février, sur l’ordre de la municipalité de Téhéran, pour permettre la construction d’une nouvelle voie rapide, selon la presse iranienne.

Pour en savoir + :
- Les visites tardives de l’AIEA

Est-il trop tard pour saisir le Conseil de Sécurité ?

Polémiques à propos des inspecteurs de l’AIEA en Iran