4 nouvelles pendaisons
18.02.2006 ... [commentaires]
Deux Iraniens (Ali B. et Eydi A.) reconnus coupables d’enlèvement et de viol et deux autres (Ayat K. et Mehdi A.) reconnus coupables de meurtre ont été pendus vendredi respectivement à Dezfoul et à Shiraz, ont rapporté samedi des journaux iraniens.
Les journaux ne donnent pas d’autres détails sur l’identité des personnes exécutées. Elles ne précisent pas non plus si les exécutions ont eu lieu en public.
Le 7 février, le régime des mollahs a pendu Hojjat Zamani, un prisonnier politique qui était incarcéré à la prison de Gohardacht dans la ville de Karadj à l’ouest de Téhéran.
Ces pendaisons portent également à 21 le nombre des exécutions depuis début 2006 (approx. 84 pendaisons en 2005).
WWW.IRAN-RESIST.ORG
Condamnations :
Un garçon âgé de 15 ans, accusé de meurtre, a été condamné à mort mercredi. Il aurait pu être poignardé par la famille de sa victime selon la loi du Talion en vigueur actuellement, mais la justice a opté pour la pendaison.
Le code civil iranien, modifié en 1981, après la Révolution islamique fixe l’âge de la majorit à 9 ans pour les filles (âge auquel elles peuvent être mariées ou lapidées) et la majorité est fixée à 15 ans pour les garçons.
Un tribunal révolutionnaire islamique a condamné à mort sept suspects des attentats d’Ahwaz : Attentats que nous attribuons au régime des mollahs (Pour en savoir +)....
Pour en savoir un peu + :
Attentats à Ahwaz : « à propos des 1ères dépêches de l’AFP »
P E N D A I S O N : Selon un décompte approximatif effectué par IRAN-RESIST. à partir de témoignages et d’informations de presse, au moins 99 personnes auraient été exécutées en Iran depuis le 21 mars 2005 (début du nouvel an iranien).
En Iran, 109 délits sont passibles de la peine de mort par pendaison, décapitation, lapidation ou précipitation du haut d’une falaise (peine réservée aux homosexuels).
Guerre contre Dieu, trahison, espionnage, meurtre, attaque à main armée, trafic de drogue, viol, sodomie répétée, adultère, prostitution, apostasie et dernièrement « troubles à l’ordre public » sont passibles de la peine de mort en Iran.
Bon à savoir - De nombreux opposants sont condamnés à la peine capitale et exécutés après avoir été inculpés pour toutes sortes de délits car la « République Islamique » ne reconnaît pas l’existence des prisonniers politiques.
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