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Proposition nucléaire russe : POURQUOI l’Iran demande « plus de temps » ?
29.01.2006

L’Iran a appelé samedi les Occidentaux à ne pas renvoyer dans l’immédiat son dossier nucléaire devant le Conseil de sécurité de l’Onu, affirmant que l’étude d’une proposition russe de compromis nécessitait « plus de temps ».



« Nous sommes en train d’étudier cette proposition » russe, a affirmé à la presse le ministre des Affaires étrangères iranien, Manouchehr Mottaki, précisant que « la seconde phase des négociations sur cette proposition aura lieu à Moscou le 16 février ».

« Nous l’étudions sérieusement. Cette proposition devrait être globale, pour devenir une solution pour la question nucléaire. Nous avons besoin de plus de temps : les négociations doivent continuer jusqu’à la réunion de l’AIEA en mars », a affirmé Mottaki, en référence à la réunion du 6 mars du Conseil des Gouverneurs.

Or le 2 février, lors d’une réunion d’urgence de l’AIEA à Vienne, le Conseil des Gouverneurs pourrait renvoyer le dossier iranien devant le Conseil de sécurité qui expose Téhéran au risque de sanctions. Pour M. Mottaki, « informer ou référer l’affaire au Conseil de Sécurité a la même signification pour nous ».

Dans les deux cas de figure, « le gouvernement iranien serait obligé de stopper ses mesures volontaires », a-t-il averti.


En acceptant in extremis, le projet russe et en demandant l’ouverture de négociations relatives à cette Proposition durant le mois de « Février », les mollahs tentent de contrer la date du 2 février. Dans un premier temps, ils avaient réclamé quelques jours et finalement, ils espèrent annuler la réunion Extraordinaire du Conseil des Gouverneurs qui risque de les envoyer au Conseil de Sécurité.

Ils espèrent aussi utiliser ce délai pour convaincre leurs partenaires commerciaux de voter en leur faveur au Conseil des Gouverneurs du 6 mars prochain. Une des pistes explorées par le régime des mollahs est de notamment augmenter le nombre des participants à ce projet.

- Partager le gâteau et en donner des parts à d'autres pays membres du Conseil des Gouverneurs afin de neutraliser toute future « ingérence de l'AIEA » en Iran et pourvoir continuer en toute quiétude les activités nucléaires clandestines. Il s'agit très probablement d'impliquer à nouveau les Européens.


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