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Nucléaire iranien : la Chine plaide pour la voie diplomatique
25.01.2006

Pékin a appelé mardi à la résolution de la crise nucléaire iranienne par la voie diplomatique, ce qui permet aux agences de presse de conclure que la Chine serait opposée à une Saisine du Conseil de Sécurité et à de possibles sanctions.



Depuis la surmédiatisation compréhensible du dossier nucléaire des mollahs, nous assistons à une petite guerre des interprétations qui voudraient nous faire croire que ce sont les Chinois et les Russes qui seraient opposés à la Saisine alors que l’UE y serait favorable. En réalité c’est l’UE qui est le plus grand partenaire commercial des mollahs.

De plus, la saisine n’est pas un acte de guerre mais un recours diplomatique. Les Chinois qui ont passé un important accord pétrolier et gazier avec les Saoudiens [1] peuvent en toute quiétude utiliser un langage diplomatique neutre.

- Le véritable problème est celui qui se pose à l’UE qui n’a pas, et nous l’avons sans cesse souligné, diversifié ses fournisseurs d’hydrocarbures. Les Etats-Unis ont accepté de donner un délai supplémentaires aux mollahs [2] pour aider leurs amis européens à trouver d’autres fournisseurs. Nous n’avons cessé d’avertir le Quai d’Orsay sur la fragilité de leur approche. Les opposants iraniens ne sont pas les ennemis des intérêts français, mais de très bons observateurs et connaisseurs de la diplomatie selon les mollahs. Espérons que les Européens finiront par trouver leurs chers hydrocarbures, mais leurs besoins sont réels, le délai très court ; l’offre risque de leur déplaire. S’ils nous avaient écoutés… Ils seraient mieux lotis aujourd’hui.




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[2Les Etats-Unis ont accepté de donner un délai supplémentaire aux mollahs pour aider leurs amis européens à trouver d’autres fournisseurs : Le dernier texte parle d’une saisine, sans sanctions et avec un sursis… Pour en savoir + : Washington envisage un délai avant toute action du Conseil de Sécurité !